samedi 12 septembre 2015

L'infirmère


Après un week end calme où nous avions assez peu échangé, BN était réapparu tard dans la soirée du dimanche.
Quelques échanges sur nos activités respectives m'apprenaient qu'il s'était foutu le dos en l'air à vouloir jouer au petit coq avec ses potes. Cela n'allait pas arranger les possibilités de mélange de fluides corporels mais nous convenions de nous voir le lendemain en fonction de son état.

Fin de journée...
"Tu en es où?"

Pas de réponse. Bon.

Plus tard...
"Je suis rentré tôt, j'ai pris des médocs qui m'ont assommé. Je viens juste de me réveiller et je vais aller me recoucher."

Arf. Décéption...

Oui, enfin, c'est sans compter sur mon petit grain de folie et mon envie de m'amuser.

Un coup de voiture, un coup de fil en numéro masqué où j'ai inventé une sombre histoire de livraison de colis en faisant une grosse voix (putain c'est chiant les digicodes!!):

- Bonjour Monsieur BN, ici UPS. J'ai un colis à vous livrer mais je suis bloqué à cause du digicode.
- Hein? UPS? Mais vous êtes où?
- Rue bidule, sur une placette.
- Ah? Je descends.

Coup de bol énorme... Il n'avait pas coupé le son de son téléphone et ne répond habituellement pas aux numéros masqués. Je bénis ma bonne étoile!

Il a paumé sa mâchoire quand il m'a trouvée devant la porte habillée en infirmière un tube de crème antalgique dans une main, un flacon d'huile de massage dans l'autre.

J'ai dit: tu te tais, tu montes, tu te fous à poil, tu t'allonges sur le ventre, pissétou.
Il s'est tu, il est monté, il s'est foutu à poil et s'est allongé sur le ventre, pissétou.

Un coup de crème sur le bobo, un coup de massage sur le dos, les fesses et les jambes.

J'ai dit: T'es toujours vivant? Aller hop, sur le dos maintenant.
Il s'est mis sur le dos.

Rebelote, massage intégral sauf parties sensibles. 

A la fin, j'ai dit que j'avais pratiquement terminé en choppant le flacon d'huile.

Hum, je crois que tu as oublié une partie de mon corps...

Ah oui? Ok... 

Je l'ai tué en 3 minutes.

Et je me suis barrée. 



Je suis très fière de ma connerie et je me suis amusée comme une petite folle. J'espère qu'il en aura été de même pour lui. Dommage que l'aventure ne se soit pas poursuivie, il y aurait surement eu matière à d'autres délires dans d'autres registres.






mardi 1 septembre 2015

N'importe quoi (Fin)

Aussitôt dit, aussitôt fait... Nous récupérons nos vestes et manteaux et nous mettons en route pour notre hôtel. En chemin, nous continuons à faire connaissance en plaisantant sur la situation.
C'est en dissimulant mal notre hilarité que nous passons devant le veilleur de nuit qui nous regarde avec un drôle d'air...

Ascenseur, carte dans la serrure, porte qui s'ouvre...

- Tiens, nous avions oublié d'éteindre! Suivi d'un énorme fou-rire.

- Oups, nous avons oublié de ranger nos jouets!

Il y en a partout: des godes sur le lit, des bas à droite à gauche, un pot de gel intime sur une table,  un bâillon, une cravache, etc.

- Et bien, je vois que vous vous êtes bien amusés avant de sortir, on dirait, dit Sylvia en retirant son manteau puis sa robe.

- Nous nous sommes échauffés comme de vrais sportifs, tout simplement, dis-je en quittant mes vêtements.

Voyant que ces messieurs sont forts vêtus, nous allons les aider à se mettre à l'aise... Très rapidement, nous atterrissons sur le lit et c'est reparti pour des mains et de corps dans tous les sens!
Gros fous-rires entrecoupés de gémissements. Nous devons être bruyants car le téléphone se met à sonner.

Le veilleur de nuit à reçu des plaintes de chambres voisines et nous prie de bien vouloir être plus discrets.

Au lieu de nous mortifier, cela nous fait encore plus rire et nous donne de nouvelles idées. Notamment à Sylvia qui allonge son mec sur le lit, le chevauche et se tourne vers Dédé en lui indiquant son cul.
Ni une, ni deux... Préservatif et il vient se plaquer contre elle. C'est d'abord un peu laborieux mais ça finit par fonctionner. 
De mon côté, je vais m'installer confortablement à la tête du lit, le dos calé entre deux oreillers. Au passage, j'ai récupéré Monsieur Rose, un rabbit... Un peu de lubrifiant que j'étale sur ma chatte à l'aide mon jouet. Je le passe et le repasse sur mes lèvres avant de l'y introduire. Mes jambes écartées dessinent un écran diffusant les images du trio ondulant devant moi.
Les râles sont forts. Sylvia pousse de petits cris aigus parfois.
J'ai augmenté la vitesse de Monsieur Rose.
Mon regard alterne de leurs visages à leurs corps mélangés aux ombres projetées sur les rideaux de la chambre.
La jouissance Sylvia déclenchera la mienne.

Il repartiront plus tard. Notre chambre sera toujours un immense champ de bataille.









dimanche 30 août 2015

Histoire courte




Aujourd'hui, j'ai enfin reçu LE mail que j'attendais. J'ai passé ma journée à actualiser ma boite mail d'impatience. Évidemment, ce n'est qu'en toute fin de journée que le message est arrivé.
Je suis ravie, excitée, intenable.

Pour la peine, nous nous verrons ce soir avec la promesse d'une expérimentation... Tant qu'on a pas essayé, on peut pas savoir... Essayons!

Allongée sur le dos, les mains liées au dessus de ma tête, je sens parfaitement son sexe dans mon cul. Mes jambes sont largement ouvertes face à lui. Même si mon esprit n'est pas à la réflexion, je me dis que la vue doit être terrible d'où il est.

J'aime aussi qu'il me prenne comme ça. Les sensations sont délicieuses... Je me sens offerte et un peu sans défenses. C'est lui qui décide de la cadence et de la profondeur de la pénétration. Je ne peux que subir ses coups de rein.

Il calme le rythme en posant le plat de sa main sur mon ventre.

Vu son regard, je sais que c'est maintenant qu'il va essayer. Sourire.

1 doigt, 2 doigts... Il prend son temps. Mon sexe doit être déjà bien ouvert.
3 doigts... Il change de main. Sa queue glisse dans mon cul à un rythme lent et régulier.
4 doigts... Mes yeux sont fermés, je me cambre au maximum.

Sa main. Entière. Dans ma chatte.

Je suis complétement remplie... 
Mon corps entier est une boule de désir et de plaisir. Je ne suis plus que sensations.
Son bassin que je sens onduler violemment, sa main qui me fouille.
Ça disjoncte en moi.
Gigantesque spasme.
Je disparais dans un orgasme brutal.

Mes perceptions sont encore floues. Sa main est toujours en moi et il se masturbe au dessus de mon sexe. Je crois que ca a été très intense pour lui aussi car il jouit très vite.

Cependant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises... Lorsqu'il dégage ses doigts, un véritable geyser l'éclabousse.

Nous sommes interloqués un instant.
Puis nous rions.


Tu vois! J'étais certain que c'était techniquement possible!










dimanche 23 août 2015

Le goûter 6



Ok, j'ai perdu...

Donne-moi 5 minute (et à boiiiiiirrre!!) et on en rediscute.


J'en profite pour aller prendre une douche. Je découvre une salle de bain dotée d'une immense baignoire et une grande douche italienne. Intéressant et promesses de jeux ultérieurs que nous avions évoqués sur le tchat... (J'ai testé la douche ce week-end.)
Il me rejoint dans la salle de bain un verre d'eau et une serviette à la main. Je m'enveloppe dans celle-ci et me sèche rapidement.

Je regagne la chambre où il me suit.
Avec mon air de pimbêche allumeuse, je l'invite à venir près de moi.
Nous nous embrassons, mains baladeuses et la tension remonte rapidement. Il saisit un préservatif.

Il me prend dans un classique missionnaire et c'est très bien ainsi parce que son visage est pile en face du mien. J'ai toujours en tête que j'ai perdu... Alors forcement, c'est yeux dans les yeux que nous baisons. Ce coup-ci, j'ajoute ce petit sourire un peu malsain.

Les sensation sont bonnes, très bonnes, même. Il bande fort et je le ressens clairement. Il sait ce qu'il fait, c'est évident. Par contre, mon regard le gène. Ça le perturbe.
A tel point qu'il finit par attraper un oreiller qu'il me colle sur le visage.

Mais, mais, mais, on dirait que j'ai gagné!!

Je vire cet oreiller en riant et nous reprenons nos activités en révisant un peu le Kamasutra. Il me fait jouir en me prenant dans une variante "de la belle alanguie" et ne tarde pas à me rejoindre dans l'orgasme.

Nous basculons et nous endormons imbriqués l'un dans l'autre.

Il me réveillera plus tard en caressant mes tétons. Nous passerons le reste de l'après-midi à alterner repos et sexe.
Nous dinerons finalement ensemble et finirons la soirée à poil sur son lit à discuter de la filmographie d'un très célèbre acteur et réalisateur américain.

Le goûter 5



BN se redresse. Il ne veut pas que je continue mon manège et je le sens revanchard.
Cette fois-ci, c'est lui qui me fixe.

Tu sais qu'à ce jeu-là tu vas perdre?

On verra, me répond-il en souriant.

Il m'allonge et joue avec mon corps de longues minutes. Je lutte pour ne pas que mon regard décroche du sien. Ses mains ont parfaitement compris mon fonctionnement. C'est bien, ça veut dire qu'il est bel et bien à l'écoute. J'apprécie.

Je me mords les lèvres lorsque 2 de ses doigts me pénètrent. Ne pas fermer les yeux. Deux autres doigts...
Je ne vais pas y arriver.
Il crache sur mon sexe et je sens toute sa main progresser en moi.
Bon, ok. Il gagne ce set... Je ne peux maintenir mes yeux ouverts. Mais, c'est pas du jeu! Il utilise des armes lourdes!

Il me remplit complétement, je le sais mais je ne suis plus vraiment là... Mélange de sensations, le bruits des draps qui se froissent, la chaleur du soleil sur ma peau au travers d'une fenêtre, l'obscurité de mes yeux clos, le son de ma respiration, son regard surement sur moi... Mon corps n'est qu'une onde palpitante. Cette onde prend de l'ampleur, elle gronde et étend son envergure encore et encore. Ma capacité de résistance est dépassée... Je me liquéfie au sens propre comme au sens figuré.

Spasmes. Apparemment, je crie.

Lorsque le monde cesse de vaciller autour de moi, mon souffle est encore très court. La main de BN est posée sur mon ventre.

Tu vois, tu as perdu!

 

Le gouter 4



Pour l'aider à s'en remettre, je me redresse et fond sur lui.
Ah tu as été vilain tout à l'heure... Et bien figure-toi que c'est mon tour maintenant!
Déjà, on va commencer par virer ce boxer qui m'encombre.

Adieu Boxer!

Nous sommes à présent face à face assis en tailleur sur le lit. Je dessine son torse de la pulpe des doigts et le pousse en arrière. Je dépose des baisers dans son cou, m'attarde quelques instants dans le creux de ses pecs' et glisse mon visage vers son ventre. Mes seins frôlent son sexe. Il frissonne.
J'ouvre ses jambes au milieu desquelles je m'installe.

Regard planté dans le sien.

Sans ciller, continuant à le fixer avec ce regard de salope que je maitrise parfaitement, mes lèvres se posent sur son gland, main encerclant la base de sa queue. J’entrouvre la bouche d'où s'échappe la pointe de ma langue. Agacer son frein et brutalement l'avaler, en entier, dégager ma main pour mieux atteindre le fond de ma gorge. Relever le visage lentement, river de nouveaux mes yeux dans les siens.
Laisser couler cette épaisse salive au sommet de son sexe. L'en barbouiller avant d'entamer le balai infernal... Mains et bouche qui ne laissent pas de répit. Accélérer, ralentir, arrêter, recommencer, doubler le rythme, baver, masser, gober ses bourses pendant que mes mains s'agitent, le prendre de nouveau en bouche... Et toujours ce regard qui se fige.


"Tu ne sais pas du tout ce que tu fais, n'est-ce pas?"

"A ton avis?" Sourire malicieux.

samedi 22 août 2015

Le goûter 3



Je sais que mes seins surprennent... Je suis un petit gabarit mais je suis un gros bonnet. (!) Ma poitrine ressort d'autant plus que mon buste est fin et ma taille menue. Du coup, quand je tombe le soutif, les mecs sont souvent surpris. Là, ça a l'air d'une bonne surprise si j'en juge l'avidité avec laquelle BN attaque mes seins. Il les caresse, les embrasse, les empoigne. Ça me fait beaucoup d'effet...

Je retire sa chemise et lui demande de virer son pantalon. Joli corps. Rien d'un grand sportif musclé mais le corps d'un homme de mon age qui fait attention sans trop en faire. Je peux enfin découvrir réellement sa peau. C'est con mais, en plus de la manière d'embrasser, le contact sous mes doigts, sous mes lèvres, contre mon corps est pour moi un très bon indicateur de compatibilité. Et là, ça marche! J'en profite donc au max...

De mon côté, il reste ma jupe.... BN m'a allongée sur le dos. Il m'embrasse et entame un parcours vers mon ventre. Il passe par mon cou, embrasse mes seins, agace mes tétons, laisse sa langue s'égarer autour de mon nombril. A ce moment là, je n'en peux plus. Je frémis, soupire et me tortille. Il me fait vraiment beaucoup d'effet et à ce rythme il aura à peine eu le temps de me retirer ma culotte que j'aurai déjà jouis!

Il a bien repéré que je suis très excitée alors, il en joue. Il fait lentement glisser ma jupe en prenant soin de ne surtout pas emporter ma culotte avec. Il me regarde m'agiter, prends son temps, un sourire en coin et plaque brutalement sa main contre mon sexe seulement couvert d'un semblant de tissu. Oh bordel! Frissons et électricité dans tout mon corps... Il reste comme ça quelques instants, faisant bouger sa main de manière à peine perceptible. J'ai du mal à tenir en place.

C'est très très vilain ça monsieur et ça se paiera! me dis-je.

Il se décide enfin à me faire quitter ma culotte. Et là, c'est pire... Il découvre mon piercing avec lequel il se met à jouer. Mon régulateur respiratoire pète un plomb, la centrale de coordination a rendu son tablier. Je suis haletante et toute désordonnée. Mon ventre vibre très fort. Des spasmes épars le traversent. BN pense calmer le jeu passant simplement un doigt le long ma chatte. Ça marche pas du tout! Mon bassin se met à onduler plus fort sans mon autorisation.

Il va sans dire que ses lèvres ont à peine le temps de toucher mon sexe que j'explose... C'est le 14 juillet dans mon corps qui se cambre. Ah oui! Quand même! La vache!

Je souffle un peu et me met à rire face à la mine surprise de BN.

 

Le goûter 2



D'ailleurs, je crois que Prudence s'est barrée. Elle en a eu marre de parler dans le vide, sans doute.


Après des débuts un peu hésitants, il se débrouille bien. Il aura une bonne note en baisers.

Nous glissons sur le canapé et nous retrouvons de traviole, un peu en vrac. Il passe sa main sur mes bras, mes épaules. J'ai choppé sa nuque. Sa bouche descend dans mon cou puis regagne la mienne.
Il aventure ses doigts près de mon décolleté, en passe un sous la bordure de mon t-shirt.
Dans ma tête, ça fait "Wowowowo. J'ai chauuuuuudddd!!!"

Je recule un peu mon visage. Il me regarde et nous sourions en nous marrant à moitié.

Il se redresse. J'en fais autant. BN se lève, se place devant moi et se penche pour ouvrir mes genoux.

La vache, il va quand même pas attaquer ma culotte directement?!

Je résiste un instant parce que j'ai pas envie de ça tout de suite. Ok, je suis excitée mais j'aime bien faire durer un peu les premiers instants où l'on découvre le corps de l'autre. Là, nous sommes habillés et je n'ai même pas encore pu toucher son torse. (Je vous ai parlé de ma passion pour les torses?) J'ai tout juste eu un échantillon entre 2 boutons de chemise.

Il me jette un regard interrogateur. Je libère mes genoux.
BN place mes bras autour de son cou et me soulève.

Mes sont jambes calées sur sa taille. Il me porte dans sa chambre et me dépose tout doucement sur son lit avant de m'y rejoindre.

Nous nous embrassons de nouveau pendant qu'il me déleste de mon t-shirt. J'attaque les boutons de sa chemise pendant que son visage navigue sur la rondeur de mon décolleté. Il vient de détacher mon soutien gorge et le vire rapidement...

 

Le goûter



Nous sommes dimanche. Je suis rentrée tard d'un diner avec deux copines où nous nous sommes racontées nos histoires de mecs (et accessoirement faites brancher par un couple qui nous proposait un plan alors que nous étions tranquillement installées en terrasse! Ok, le fait que nous trinquions en nous embrassant y est peut être pour quelque chose...)

Je suis fatiguée. Ma vie ces derniers jours a été particulièrement agitée: le Cap, Chat, beaucoup de travail, peu de sommeil, etc. Une fois de plus, je me suis réveillée trop tôt.

Je me traine jusqu'au canapé, un café et une clope à la main. Je m'y m'effondre en soupirant.
Machinalement, j'allume mon ordi, regarde mes mails et fais un tour sur facebook. Classique.
J'ouvre aussi une fenêtre sur Netech'.

Comme d'hab', ça tourne en tache de fond sans que je m'en préoccupe. Comme d'hab', le tchat se met à clignoter dans tous les sens, je reçois des "coups de coeur" et des messages privés. C'est pas que je sois blasée mais c'est une constante... Une femme seule là-dessus et c'est la grande parade comme chez Disney. Il faut dire que nous sommes une denrée rare autant recherchée par les couples que par les hommes quand ce ne sont pas les trav ou même les autres femmes.
Comme d'hab', de temps en temps, je regarde qui m'a écrit. Comme d'hab', la plupart du temps, les messages sont à côté de la plaque. "salusava?" "Efketubez?", copier/coller bourrés de fautes, propositions diverses et variées qui ne correspondent pas à ce dont j'ai envie. Je ne prends même plus la peine de répondre (oui, c'est mal poli.)

Je suis pourtant claire: homme, vrai libertin, dans ma tranche d'âge, proche de chez moi, de préférence un peu déjanté mais pas compliqué, sachant écrire.

Au milieu de tout ça, de temps en temps, je tombe sur quelqu'un qui parvient à attirer mon attention. Nous discutons un peu et si le courant passe, je rencarde dans la foulée. Le jour même ou le lendemain. Inutile d'attendre, nous savons tous pourquoi nous sommes là.

Ce dimanche-là, c'est comme d'hab'. Rien.

A un moment, je clique sur le profil d'un mec qui m'a abordée en tchat: même âge et dans une ville voisine.
Je tombe sur un type qui a une bonne tête de gendre idéal. Ma foi, pourquoi pas?

Après les politesses d'usage, il me propose de venir faire la sieste chez lui.
Ça me fait beaucoup rire et je lui explique que je ne suis pas très enthousiaste à l'idée de venir chez un parfait inconnu au risque de finir découpée en rondelles dans son congélo.

T'inquiète pas, j'ai pas assez de place dedans. me dit BN.

C'est un argument comme un autre.

Nous poursuivons notre conversation et c'est plutôt fluide voire très fluide. Même champ lexical et expressions, même blagues vaseuses, etc.
Finalement, je le sens bien ce garçon.
Mais bon, me rendre chez un inconnu: hors de question. Pis, je suis fatiguéééée!

Il ne lâche pas l'affaire et finit par me proposer le deal suivant: il va chercher quelques gâteaux pour le goûter, je le rejoins en face de chez lui (c'est à dire un commissariat) et s'il ne me revient pas, je continue ma route. Sinon, nous pouvons monter chez lui et simplement prendre un café avec les gâteaux. A partir de là, nous sommes adultes et rien ne nous oblige à rien. Au pire, on fait la sieste.

Moui, mébon, ma maman m'a dit de pas faire confiance aux inconnus. Moui, mais quand même, il est sympa, il me plait à priori bien, je n'ai rien de prévu ce dimanche. Moui mébon quand même, c'est pas prudent. Raaaah et puis ta gueule Prudence! Elle n'a qu'une vie! (moment schizophrène.)

J'accepte.



Je fonce sous la douche et j'enfile une tenue du dimanche (jupe/tshirt basique.) Même avec du maquillage, j'ai une giga tête de zombie. Je le préviens de mon état peu présentable. Il me répond que ce n'est pas mieux de son côté: gros dossier à rendre, il a déjà 3 jours de retard, il n'est pas rasé et se trouve actuellement au bureau.

Soit.

Je tourne un peu avant de trouver une place pour me garer. Je ne suis pas très fière en descendant de ma voiture. Y'a toujours Prudence qui me turlupine avec ses idées de psychopathe sanguinaire. Coucou Dexter!
Lui, a repéré à 15 000 ma caisse de pétasse de compet'.

Lui, SMS: "Arrivée triomphante en pouffe mobile!"

Je m'avance et aperçois au loin une vague silhouette en chemise blanche. Au moins, il n'a pas menti, il est grand.

Sourire tendu, bonjour. Je le suis.

Chez lui, c'est assez froid. Peu de meubles, peu de déco. Un appart' certes plutôt spacieux mais de mec célib' qui ne doit pas souvent être là (Prudence: "c'est sa garçonnière, cherche pas!")
Premiers instants un peu tendus comme toujours.
Café, gateaux.
Ca se détend...
Nous discutons de nos expériences. On se marre.

Une demi-heure plus tard, je me suis installée plus confortablement, jambes pliées sous moi sur le canapé. Sa main est sur mon genou.

Un quart d'heure plus tard, nos visages se sont bizarrement rapprochés.

Ah ben, tiens, nous sommes en train de nous embrasser là, non? (Prudence ne moufte plus.)


samedi 15 août 2015

Les amis de mes amies... 11


4h10.


J'ouvre un œil. Je pose une main sur lui. Chat remue et se lève.

Lorsqu'il revient, forcément nous nous caressons.

Et ça repart... Il me fait jouir avec ses doigts et je ne veux pas en rester là.

Je le suce et attrape discrètement un petit plug. Il fait sombre et il ne le voit pas. Mes doigts ouvrent le passage et je l'introduis dans son cul.
Je le pompe fort en jouant avec le plug. Il jouit rapidement sur mes seins.
Il est tout surpris de constater que mes doigts sont bien au bout de mes mains mais pas en lui.

Nous nous rendormons.

Le réveil sera plaisant également et j'aurais du mal à quitter le lit.

Douche, maquillage, robe. Je le dépose à une station de métro et file bosser.

Nous échangeons quelques messages confirmant notre très bonne soirée.



Nous n'avons pas baisé. La pochette contenant le préservatif est toujours posée sur ma table.





Je ne sais pas si nous nous reverrons.
J'en ai en tout cas très envie.

Les amis de mes amies. 10



- J'ai dit non. Nous ne baiserons pas ce soir.



Ce n'est pourtant pas l'envie de sentir sa queue en moi qui me manque. J'en crève d'envie, même. Je veux sentir son gland forcer le passage dans ma chatte. Je veux sentir sa bite progresser en moi. Je veux aussi qu'il prenne mon cul. Je veux ses mains agrippées sur ma croupe.

Mais, nous avons dit non et je veux jouer jusqu'au bout.

A la place, je l'attire à moi. Sa queue est pile en face de ma bouche.

Je l'avale lentement jusqu'à la garde. Je le sens tout au fond de ma gorge, mon nez s'écrase contre son ventre. Je le libère et recommence. Une salive épaisse se répand dans ma bouche et je goute avec délectation le liquide perlant de sa bite.
Il saisit mes cheveux pour imprimer le rythme qu'il veut. Il me baise la bouche, alternant force et douceur. A certains moments, je m'étouffe presque tant il s'enfonce profondément. Je bave abondamment. Ça dégouline partout sur mes seins. Je m'en barbouille.

Le rythme devient effréné. J'ai saisi ses fesses. Je sais qu'il va jouir et je n'attends que ça. Un son rauque monte dans sa gorge, il se fige, le buste en arrière, reprend les va-et-vient. Chat libère son foutre dans ma bouche. Ses mains se détendent dans mes cheveux. Son sperme glisse dans ma gorge et à la commissure de mes lèvres se mêlant à ma salive. C'est délicieux. Il a bon goût.

Je suis aux anges et je l'accueille dans mes bras quelques instant plus tard.


Il commence à être tard. Nous gagnons ma chambre.
En plaisantant, je le préviens que je me réveille souvent vers 4h30 de matin et lui demande l'autorisation de l'agresser sexuellement à cette occasion. Il se marre. Nous sommes exténués et nous nous endormons.

Les amis de mes amies... 9



Nous nous remettons à discuter. Je lui explique à quel point je suis ravie de cette rencontre. Il l'est aussi.

Je ne suis pas pour autant repue et j'ai très envie de m'occuper de lui. Je me sens très attirée par son corps que j'ai envie de dévorer, de caresser et de couvrir de baisers. J'ai très envie de le sentir frissonner et vibrer sous mes doigts. J'ai très envie de le gouter...

Je l'attaque en pinçant fort ses tétons et en lui ordonnant de s'assoir le plus confortablement possible.
Je me place debout devant lui et écarte ses genoux. Je me penche, mes seins frôlent son visage et je l'embrasse. Ma bouche glisse vers son cou, ma langue se perd au creux de son oreille avant de repartir vers son torse que je parcours de la pointe de celle-ci. J'ai atteint son ventre. Sa peau est douce.

Je m'agenouille.

Dans cette position, je peux planter mon regard dans le sien.

J'ai placé l'une de mes mains sur ses couilles, de l'autre j'attrape sa queue que j'enfourne dans ma bouche. Je maintien le contact visuel pendant qu'il s'agite de plus en plus. Je suis friande et gourmande de cette situation. Donner, contrôler, maitriser le plaisir de l'autre est vraiment quelque chose que j'aime. L'embrasement de mon ventre en est le meilleur témoignage.

Je soulève un peu plus l'une de ses jambes et fait basculer son bassin vers l'avant pour mieux gober ses couilles pendant que je le branle.
Ma langue poursuit sa route vers son cul sur lequel je crache avant de l'explorer.

Sa position n'est pas confortable. Il se retrouve donc à 4 pattes.
Je mords ses fesses et les écarte.

Mon index fait le tour de son trou encore serré. Encore un peu de salive...
Mon doigt s'enfonce doucement. Je sens Chat tressauter et ce n'est pas parce que c'est douloureux. Un second doigt rejoint le premier.

- Branle-toi en même temps.

Il ne se fait pas prier. Il gémit, souffle fort. Mes doigts s'introduisent de plus en plus profondément et de plus en plus rapidement dans son cul.

Aucune retenue, ni pour lui, ni pour moi. Je suis complétement fan de la situation mais je sens bien qu'il faut que je calme le jeu. Je veux encore lui donne du plaisir avant de le faire jouir. J’immobilise ma main. Je le laisse onduler doucement et désengage mes doigts. Je dépose un baiser sur l'une de ses fesses et laisse ma main remonter le long de son dos jusque son cou.

Gagné! Il est de nouveau pris par ces frissons si surprenants que j'affectionne.

Il me fait à présent face, nous nous enlaçons. Je vois à son œil pétillant qu'il a une idée précise en tête.

Chat se lève, s'éclipse dans ma chambre et revient avec un préservatif qu'il pose devant moi sur la table basse.

Les amis de mes amies... 8



Je reprends mes esprits à coups de rhum et de cigarette.

Sauf que Chat en a décidé autrement... Il ne me laisse pas de répit et ses mains sont de nouveau sur moi. Heureusement que mon niveau d'excitation crève le plafond, qu'il est ultra-bandant et que je récupère relativement vite de mes orgasmes.

Je suis assise, dos droit, jambes écartées, ma clope à la main.

Il introduit l'un de ses doigts dans ma chatte. Puis deux ou trois. Lent va et vient. De son autre main, il branle mon clito. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration qui s'emballe.
Bordel! C'est dingue! Je viens à peine de jouir, mon corps est encore tremblant de plaisir et pourtant je veux qu'il continue.

Il accélère le mouvement. Je gémis, la tête rejetée en arrière. Un râle sort de ma gorge, les yeux clos. L'un de mes poings s'est fermé, mes ongles s’enfonçant dans mes paumes.

- Ouvre les yeux. Regarde-moi.

J'en suis incapable parce qu'un orgasme monstrueux me submerge.

Il retire brutalement les doigts de mon sexe, libérant le flot continu de mon foutre.
Chat disait adorer les femmes fontaines. Il doit être servi!

Lorsque je me redresse, ma cigarette à peine entamée est éteinte au bout de mes doigts. Je constate qu'une large flaque est répandue au sol.

Je lui souris.

- Tu es belle à regarder lorsque tu jouis. 


Les amis de mes amies... 7



A peine le temps de boire une gorgée... Il fond sur moi, ses mains sont partout. Sa bouche gobe mes mamelons. Ça vibre fort dans l'ensemble de mon corps. Il est doué pour déchainer mon désir. Je ne tiendrai pas longtemps sans jouir à ce rythme là. Il n'a pas encore touché ma chatte que je perçois déjà les premiers spasmes.

Il n'a pas menti, il aime donner du plaisir, ça se sent.

L'une de ses mains glisse entre mes jambes, frôle mes lèvres. Ça m'électrise. Je m'agite, soupire. Il s'amuse quelques instants avec le piercing ornant mon clito. Mes doigts se crispent.

Chat me pousse en arrière, saisit mes jambes qu'il ouvre largement. Je suis là, haletante, ouverte dans une posture passablement indécente et je m'en fous. Je ne réfléchis plus. Mon cerveau laisse mes sensations prendre le dessus.

Il se penche et happe ma chatte. Langue contournant mon piercing, le pressant. Langue me pénétrant profondément, me baisant littéralement. Salive coulant le long de mon cul. Je n'en peux plus de désir. Mes mains encerclent sa tête que j'appuie fort contre moi. Ses doigts prennent le relai. Il sait parfaitement où et comment me stimuler. J'explose en mille morceaux dans un très bel orgasme légèrement humide.

Je me redresse, le souffle court, l'embrasse, me goutant moi-même au passage. J'en profite pour caresser son torse et le faire frisonner de nouveau. J'apprécie beaucoup la réactivité de son corps. Nous nous regardons et nous nous faisons remarquer à quel point nous sommes à l'aise, un grand sourire aux lèvres.

Une nouvelle fois, nous pensons à celle qui nous a permis de nous croiser... J’attrape mon téléphone. Le visage de Chat est contre l'un de mes seins, ma main enfouie dans ses cheveux et je prends une photo que j'envoie à notre amie. Elle est sombre mais parfaite.

Lorsque je repose l'appareil sur la table, il me lève et se cale dans le fond du canapé.

- Viens sur ma bouche...

Je l’escalade, installe un oreiller derrière sa tête. Ses lèvres m'accueillent avec avidité (une vieille amie. Ok, j'arrête la déconne!) Je perçois très clairement à quel point il en a envie, à quel point cela lui procure du plaisir ce qui, bien entendu ne fait que galvaniser mon excitation. Je me cramponne comme je peux au mur me faisant face, mon bassin oscillant de plus en plus vite sur sa bouche.

Je sens l'orgasme monter. Je sais qu'il va être très violent.

Je perds tout contrôle. Je jouis en inondant son visage. Il est littéralement trempé. Mon jus dégouline sur ses lèvres, sa barbe, son torse. Il m'avait dit qu'il adorerait ça... Cette idée me revient et ne fait qu'accentuer mon plaisir.

 

Les amis de mes amies... 6



Il sort de la voiture mon soutien gorge à la main pendant que je tente de réajuster un peu ma jupe. Le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances. Tant pis si on voit que mes seins gambadent librement sous mon top et que ma jupe est de travers. Je me dis même que ça pourrait être marrant de croiser mes voisins. De toute manière, ça ne serait pas la première fois qu'ils me voient dans une tenue étonnante.

Ascenseur. Dommage que je n'habite pas plus haut dans ce bâtiment, j'aurais bien continué ce baiser plus longtemps.

Nous avons atteint l'entrée de mon appart'. La porte à peine fermée, il se retrouve plaqué dans mon dos. Je m'accroche au premier meuble qui passe lorsqu'il bascule ma tête en avant pour embrasser ma nuque. Ma jupe est de nouveau remontée et il a empoigné mes seins. Je respire fort. Je frissonne et pulse de partout. Mon corps ondule contre le sien. Putain que c'est bon!

Nous reprenons notre souffle quelques instants et je lui propose de boire un verre. Il me suit dans la cuisine où nous nous retrouvons à nouveau collés l'un à l'autre dans un interminable baiser au cours duquel je fais sauter les boutons de sa chemise. Je la fais glisser sur ses épaules, il dégage ses bras et l'envoie voler sur la table située derrière moi. Je découvre enfin le torse que j'ai essayé de deviner toute la soirée. Chat est fin et bien proportionné, sa pilosité est présente mais entretenue. Aussi agréable à regarder qu'à toucher. Mon visage se perd sur ses pecs et je lui mords fort les tétons. Il aime ça, je le sais et ça se voit.
Maladroitement, il tente de retirer mon top. Celui-ci est très cintré, Chat ne peut pas y arriver seul.
Je me recule en le regardant, ouvre un zip caché sur le côté et l'ôte. Il part rejoindre sa chemise. Ma poitrine est offerte sous la lumière crue du plafonnier.

Il peut enfin enfin plonger son visage entre mes seins. Il les embrasse, les lèche, les caresse ou les saisis à pleine main. Rahhhhh! C'est génial. Jeu de bouches, langues, mains dessinant la géographie de corps inconnus. J'adore le contact de sa peau sur la mienne.

Nous gagnons à présent le salon. Je dépose les verres sur la table basse et me débarrasse de ma jupe que j'abandonne au sol. Je suis complétement nue perchée sur mes 12 centimètres de talons.
Il s'installe sur le canapé pendant que je nous sers. Je l'y rejoins rapidement.


Les amis de mes amies... 5



Ça y est, nous y sommes.
La porte s'ouvre, Chat est à côté de moi.

Vague sourire un peu bécasse. Pas le temps de fermer la porte.
Nous nous embrassons.
Très vite à pleine bouche, goulument.

Il me dit bonjour, se redresse, tend le bras et ferme la porte. Ça serait quand même con de ne plus en avoir! Je vire mes lunettes et nous nous embrassons de nouveau.
Du bout des doigts, j'explore son cou, son torse. Il frissonne. Je le renifle. Je touche son visage, notamment sa barbe. Je ne suis pas habituée à ce contact. Ses mains courent sur moi. Mes épaules, ma poitrine, mes jambes, tout ce qu'il peut toucher.

J'apprécie beaucoup sa manière entière d'embrasser. C'est franc, sans retenue et sensuel.
Nos souffles sont courts et c'est assez électrique.
Un instant, je me dis que les passants doivent bien se marrer à nous voir nous galocher de la sorte.

Je crois que ce moment a duré un certain temps. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je vais passer une bonne soirée.

Notre comptabilité confirmée nous nous observons. Dans ma tête, ça fait "Oh yeah! En plus il me plait!"

Il me demande où je souhaite que nous allions. Franchement, j'ai seulement envie de faire valser sa chemise et découvrir son corps, bizarrement pas forcément de baiser même si ma chatte est trempée. D'ailleurs, par jeu nous décidons que nous ne baiserons pas ce soir. Il va de soi que toutes les autres options sont permises.

- J'ai envie de te faire une proposition malhonnête.
- Oui, laquelle?
- Allons chez moi.

Sauf que Monsieur a faim. Nous dinerons donc d'abord. En plus, il a raison, j'ai faim aussi.

Dans la rue, j'éprouve le besoin de le toucher. Pas spécialement comme si j'avais envie de le caresser, seulement de le toucher pour apprivoiser sa présence. Ça tombe bien ça ne le gène pas. Nous avançons en discutant. Jusque là ça va, ça continue d'être fluide.

Nous nous arrêtons à la terrasse d'une brasserie abritée dans une petite rue. La serveuse s'approche une première fois pour nous demander si nous avons fait notre choix. Sauf que non, nous n'avons même pas encore ouvert le menu. Faut dire que nous sommes assez occupés à nous bouffer du regard et à papoter.

Commande en route, je m'amuse à faire courir mes doigts dans l'ouverture de sa chemise parce qu'il a l'air d'apprécier. Je joue à lui couper le sifflet ainsi en le faisant frissonner quand j'atteins son cou. Je lui touche le visage également, il embrasse mes mains au passage. Sourires et regards en coin entendus.
Une fois de plus nous bénissons notre amie!

Il avait été question plus tôt dans la journée que je quitte ma culotte lors d'un repas au resto. C'est un grand classique mais ça me fait toujours autant délirer et c'est l'occasion rêvée. Il m'en reparle justement et ajoute:

- Si c'est possible, j'aimerais que tu ôtes ton soutien-gorge également.
- Ça me semble tout à fait possible.

Je me serais volontiers exécutée à table mais l'étroitesse de ma jupe crayon m'oblige à renoncer. Je termine ma cigarette, sors de table non sans faire un détour par sa chaise. Je me plaque contre son flanc, attrape son visage et l'embrasse sans aucune pudeur pour les tables voisines. J'en profite pour jouer avec sa nuque. Décidément, trouver les coins à frissons me plait bien.

Je quitte la terrasse et reviens quelques minutes plus tard. Mon tanga tient dans ma main, j'ai coincé mon soutien-gorge à la ceinture de ma jupe et je m'auto-congratule d'avoir un haut assez long pour le cacher plus ou moins. Je re-fais un détour par sa chaise. Nouveau baiser langoureux.
Je glisse mon string dans l'encolure de sa chemise et dépose mon soutien gorge sur ses genoux avant de regagner ma place.

- Heu mais j'en fais quoi moi, maintenant? Et où est ta culotte?
- Tu te débrouilles, ça n'est pas mon affaire. Ma culotte est dans ta chemise.

Il se marre, tâte sa chemise, localise le bout de tissu et cherche une solution pour planquer mon soutif.


Nous avons presque terminé de diner. Il me dit, une clope et on y va?

Avec grand plaisir. Nous regagnons ma voiture et je lui rappelle toutefois que nous ne baiserons pas.
Conduire avec la jupe remontée autour de la taille, des mains baladeuses sur soi et des doigts inquisiteurs, n'est pas forcément aisé quand on est excitée comme je le suis mais je m'en tire honorablement et nous arrivons chez moi.


Les amis de mes amies... 4



Jour J.

Je n'en peux plus t'attendre. Je me sens très frustrée par cette attente. C'est bizarrement délicieux pour moi qui a une résistance à la frustration pas forcément très élevée. Je peine à me concentrer sur mon boulot. Je suis excitée à mort.
Heureusement que nous avons convenu de ma tenue et que celle-ci comportait une culotte qui absorbe au moins un peu l'humidité de ma chatte. Je crois que je tacherai ma jupe sans cela.

Cette longue journée émaillées de nouveaux messages touche enfin à sa fin. Je file me rafraichir et grimpe dans ma voiture.
Nous avons convenu de nous retrouver devant une fontaine parisienne. J'arrive en avance et me gare sans trop de difficultés. Paris en août, un vrai régal! Chat m'indique depuis son taxi qu'il sera un peu en retard. Ce retard va faire que nous ne pourrons pas nous retrouver devant la fontaine puisqu'une grosse pluie s'invite.

Qu'à cela ne tienne, il me retrouvera donc dans ma voiture.
Par un heureux hasard, je suis garée dans une rue au nom assez drôle (quelque chose de l’ordre  de "rue trop chou.") Ça me fait sourire quand je le lui indique avec une description de ma voiture.

J'échange plusieurs messages avec mon amie ainsi qu'une autre. Je leur explique que je suis un peu nerveuse mais que j'ai hyper hâte. Je fume clope sur clope et donc avale fisherman sur fisherman pour soigner cette haleine de fumeur désastreuse même si je le sais aussi fumeur. Je guette nerveusement l'approche des taxis.

L'un d'entre eux s'arrête 2 mètres devant moi. Je retiens mon souffle. Bordel! Mais descend!!


Fausse alerte. C'est un couple.

Je rajuste mon haut, me passe la main nerveusement dans les cheveux tout en guettant activement mes rétros.

J'y vois une ombre approcher et avancer sa main vers ma poignée de portière.


Les amis de mes amies... 3



Le jour précédant notre rencontre, nous nous disons que si nous nous plaisons autant en live qu'à l'écrit, nous sommes à l'aube d'un ou de chouettes jeux en remerciant chaleureusement notre amie commune de nous avoir mis en rapport.

Pour ma part, je suis quand même un peu anxieuse.

D'une part, je suis crevée de mon séjour chez les tounus au cours duquel je n'ai vraiment pas dormi beaucoup entre deux excès de sexe, d'alcool et parfois d'autres substances. Mes yeux sont cernés comme jamais et je n'ai plus de voix. Ok, j'ai pris de jolies couleurs qui arrangent l'ensemble et même si je ne suis pas Miss Monde, j'ai des atouts qui ne laissent vraiment pas les mecs insensibles. Cependant, j'ai quand même une putain de sale gueule. Je ne suis pas du tout certaine d'être à son goût de ce point de vue. Il me devance en me disant qu'il craint de ne pas me plaire. Égalité, la balle au centre. On verra bien!

D'autre part, nous avons été assez loin dans nos propos quant au sexe, à nos envies et nos vies. Il a compris que mes goûts en matière de jeu sont très variés voire extrêmes et je lui ai indiqué l'adresse de mon blog. Même si cela ne concerne qu'une petite partie de ma vie, nous sommes dans quelque chose que je considère comme très intime. Même si j'ai confiance en mon amie et que Chat semble avoir réellement les mêmes aspirations que les miennes, je crains de tomber sur un "tout en gueule" qui se dégonflera en face à face. Je n'aimerais pas que ce genre de personne aie eu accès à cette part de mon intimité.

Je profite cependant pleinement de cet état d'euphorie un peu adolescente. Je me délecte, fais marcher à fond mon imagination et deviens de plus en plus impatiente de le rencontrer. J'adore les émotions par lesquelles je passe, je me régale de l'adrénaline que génère la situation.

Le soir, nous poursuivons nos échanges jusque tard et nous nous offrons une magnifique séance de branlette à distance. Il m'explique par le menu comment il va découvrir mon corps avec sa bouche et ses doigts, comment il espère me faire jouir et gicler sur lui, son visage. Il m'explique qu'il prend parfois plus son pied à donner du plaisir qu'à baiser comme un sauvage. Je lui explique que j'ai un fonctionnement un peu similaire, que faire jouir est vraiment un truc qui m'éclate mais que je ne suis pas contre un (enfin plusieurs!) vrai coup de bite franc et bestial. Nous nous envoyons des photos qui n'arrangent absolument pas notre niveau d'excitation.

Je m'endors sur ces échanges, le ventre brulant malgré les orgasmes que je viens d'avoir.

Les amis de mes amies... 2

"Oh oui..."

Sa réponse est donc sans équivoque.

Il n'en a pas fallu plus pour qu'une très longue série d'échanges par texto s'engage. Je suppose que passé les 200 messages quotidiens, on peut parler de longue série.

Les choses étant très claires quant à la finalité d'une éventuelle rencontre, le discours a été très libre dès le début. Les photos voire une courte vidéo très explicites ont été très rapidement échangées. La température est vite montée. Le vocabulaire s'est fait plus cru, sans détours pour mon plus grand plaisir.

Effectivement, il semble joueur.

Nous convenons de nous rencontrer la semaine suivante car je pars le lendemain matin rejoindre un ami au pays des tounus.
Il me suit par sms dans toutes mes aventures, depuis le départ en train jusqu'au retour. J'émaille mes messages de photos de mes tenues ou de mes pas-tenues, je lui raconte ce qui se passe autour de moi, où je suis, ce que je fais, avec qui. Il en fait de même. Nous nous marrons de bon cœur des ivresses et excès de l'autre. Nous avons des conversations surréalistes à 8h du matin alors que je rentre de soirée et suis au lit avec un mec et que lui est sur un quai de gare.

En plus d'être joueur, ce type est intéressant. Il s'amuse avec les mots, nos réflexions sont proches. Je suis fan et conquise.

Les jours passent, nous nous chauffons à blanc. J'ai des coups de chaud réguliers et lui aussi. J'adore l'idée de le faire bander à distance à n'importe quel moment et je suis ravie de l'effet que ses mots ont sur moi. Mes collègues ont bien repéré que je pianote beaucoup sur mon téléphone et me trouvent un drôle d'air bien joyeux. J'explique la situation aux plus proches que ça amuse beaucoup et qui se mettent à suivre l'histoire avec grand intérêt en se moquant gentiment.

Les messages fusent. Aucun appel, rien parce que nous avons envie de découvertes. Même si nous avons échangé des photos, tout cela reste parcellaire et nous ne savons pas trop à quoi nous attendre. Quelle est l'allure globale de l'autre? Comment se comporte-il? Est-il timide, enjoué ou simplement réservé? Quel sera le ton de sa voix?

Nous convenons d'ailleurs de ne pas échanger un mot avant de nous être embrassés pour tester notre compatibilité "bucale", les baisers revêtant une importance majeure pour l'un comme pour l'autre.

Le journées filent et plus le jour de notre rencontre approche, plus nous apprenons sur l'autre et pas seulement au niveau cul. Nous avons de toute évidence des atomes crochus, ce que nous remarquons l'un comme l'autre. L'ensemble reste léger, fluide et vraiment agréable. Quoiqu'il arrive, nous sommes certains de passer un bon moment.
 















Les amis de mes amies...



Je l'ai rencontrée il y a 2 ans sur une plage du sud aux mœurs particulières.
Elle accompagnait un ami venu rejoindre les miens.
Nous ne nous sommes presque plus quittées depuis.
Un véritable coup de foutre foudre amical.
Elle a été là quand je n'allais pas bien, je suis là lorsqu'elle a de la peine. Nous faisons parfois les 400 coups ensemble, dansons jusque pas d'heure, refaisons le monde et détestons ces connards de mecs qui ne comprennent décidément rien à rien. Depuis quelques temps, elle ne joue plus aux mêmes jeux que les miens. Cela ne nous éloigne pas pour autant.

Bref, je l'aime fort et j'ai absolument confiance en elle.

Aussi, lorsqu'elle m'a parlé de son copain Chat, un beau mec très joueur qui n'a pas froid aux yeux, j'ai dit oui sans hésiter.
Elle lui a parlé de moi me présentant comme une femme délurée et lui indiquant mon profil Facebook. Il a apprécié l'idée.

Je l'ai contacté en premier via la messagerie du site:

- Hello, 06.xx.xx.xx.xx

Il avait répondu d'un "salut" accompagné de son numéro de téléphone.

Dans le même temps il m'envoyait un sms:

- Bonjour ou du moins bonsoir.

Auquel j'ai répondu par un:

- Jeu engagé?


dimanche 26 juillet 2015

Etre une vilaine fille et un plan foireux...



La semaine dernière, je rencarde un mec pioché sur un site libertin. 
Je le préviens, je veux bien aller prendre un verre mais qu'il ne compte pas sur moi pour faire la furieuse du cul option fais-moi la totale grand fou: je suis crevée et déphasée parce qu'en plein jetlag.
En plus, comme je le lui signifie, je ne suis pas certaine qu'il me plaise au vu de ses photos. Ce ne le refroidit pas, alors bon...

Être fatiguée, n'empêche pas de jouer un peu... Il fait chaud, donc une tenue légère à base de corsage blanc transparent, jupe courte noire et sandales à très hauts talons s'impose. Évidemment, par cette chaleur, niveau lingerie, il n'y a pas 36 solutions: culotte en coton ou rien. Je n'ai pas de culottes en coton dans mes tiroirs.

J'arrive à la terrasse d'un bar dans un quartier chic de Paris. Le choix de ce lieu m'avait fait sourire puisque je le connais bien. Ce n'est pas la première fois que je m'y présente légèrement vêtue et que mon comportement y est peu orthodoxe. Je me souviens y avoir déballé un collier de soumise et un plug anal. Je me souviens aussi d'avoir oublié le sac contenant ces objets en partant et d'être revenue les chercher quelques minutes plus tard au bar où le sac avait été ramené. Le sourire amusé du barman ne faisait aucun doute: il avait regardé ce que contenait ce mystérieux sac!

Je m'installe et il me rejoint quelques minutes plus tard. Il n'est pas vilain mais comme je m'y attendais, il ne me plait que moyennement.

Nous faisons connaissance, papotons, etc. Vu le site de rencontre, les discussions sont à base de cul et de nos expériences libertines. A un moment, je lui parle de frustration et d'exhib' en décroisant les jambes face à 2 serveurs se trouvant pile en face de moi. Ça ne loupe pas, les mecs repèrent en 10 secondes que je ne porte pas de sous-vêtements.

"Tu vois, là les mecs, ça les fait rire mais, ils vont être frustrés et je te parie que dans quelques minutes, un va se barrer et nous allons voir défiler un paquet de serveurs..."
 
Évidemment, j'ai raison et j'en joue, laissant mes genoux ostensiblement écartés.

Le type se marre et m'explique que tout ça fait qu'il est un peu à l'étroit dans son boxer. Je plaque ma main sur son pantalon. 

"Ah, oui, effectivement, tu bandes!" dis-je à vois haute. Il rougit légèrement car nos voisins de table m'ont clairement entendue.

Bref, ça m'amuse et les mains baladeuses sont de rigueur...

Il commence à être tard, j'ai envie de rentrer chez moi.
Il me raccompagne jusqu'à ma voiture.
Sur le chemin, bras-dessus, bras-dessous, nos doigts s’égarent. Au feu, plaquée contre lui, nous nous embrassons à pleine bouche de manière assez indécente. Sa queue est plaquée contre mon ventre. De toute évidence, je lui fais de plus en plus d'effet.

Arrivés près de mon véhicule, sa main est bizarrement dans ma pas-culotte, ma jupe largement remontée, offrant ainsi aux badauds une vue parfaite sur mon cul. Qui plus est il se trouve que nous sommes en pleine lumière sous un réverbère. Sa main glisse sur mes fesses et l'un de ses doigts se retrouve dans mon cul.

"T'es vraiment exhib', en fait!?"
"Il me semble que je te l'ai dit plus tôt."

Mais, je suis vraiment fatiguée.

"Tu te rappelles ce que je disais tout à l'heure à propos de la frustration? Ben, voilà... Aller, bonne nuit!"

Et je suis grimpée dans ma voiture en le plantant là.

Bizarrement, il ne m'a pas donné de nouvelles!