mardi 12 novembre 2013

L'amour On line? Pêche du jour...

Des fois les gens sont curieux...


Je me promène sur le site. Voyons qui est on line dans ma région.

Les profils défilent et j’admets sans complexes que ma première sélection se fait à la tête du client.

Tiens, celui-ci semble avoir une bonne tête. Mouais, bof en fait. Y'a une photo mais presque rien n'est rempli. Poids/taille: ok, mais pas d'annonce, ni d'attentes. Bon, ben, next.

Quelques minutes plus tard un clignotement m'informe que j'ai reçu un nouveau message.

"Tu es belle."

Ah, bah avec ça, je vais aller loin, dites-donc! Comme je suis un peu joueuse et que je flaire le mec louche:

"Merci, c'est gentil.
Dommage que votre profil ne soit pas plus explicite.
V."

"il n est pas tres expressif mais cela quand je ne connais pas la femme a qui je parle
tendrement sylvain"

(J'ai volontairement laissé syntaxe/orthographe/grammaire telles quelles.)

Autant dire que je ne comprends rien et qu'on a pas gardé les cochonnes ensemble!
 Donc,

"Pardon, mais je ne comprends rien à votre message."
V.

 "AS TU SKYPE V."

Oui, oui majuscules.

"Oui mais je ne skype pas avec des inconnus dont je ne connais pas les intentions et dont le profil est hermétique."

En réponse:

"je comprend bisou"

Quand je vous dis que les gens sont curieux!!!


dimanche 10 novembre 2013

Avis: L'hyppocampe









 www.hyppocampe.com


Le lieu: C'est un sauna situé en banlieue parisienne cossue. En plein centre ville dans une zone résidentielle composée de pavillons plutôt sympas. L'implantation d'un sauna libertin à cet endroit est assez surprenante car en décalage avec le côté bourgeois et rangé de la ville.
 
Le cadre: Vieillissant. On voit que le lieu existe depuis longtemps et les installations bien que propres sont datées.
(Je viens de voir que ça date de 1998. C'est étonnant parce que ça fait vachement plus années 70 comme déco!)

On y accède en passant par un courette donnant directement sur la rue. La porte d'entrée est cernée par 2 statues d’inspiration grecque du meilleur goût.  ::)
On arrive dans un sas d'accueil très sombre où on récupère serviette + paréo.
On continue sur la gauche où se trouvent les vestiaires. Ambiance lumière crue et portes de placard en formica marron. Pas sexy du tout.
L'accès au club en tant que tel n'est pas "libre." Il faut passer par une grosse porte dont l'ouverture s'effectue sur demande.

Après un petit couloir, sur la droite le bar, sur la gauche un "salon" composée de tables basses où est servi le buffet du style campagnard (saucisson/ salades composées, etc.)
Si on continue tout droit, on accède à la partie humide.
A droite un petit jacuzzi (pas plus de 4 personnes), en face des douches et un sauna et à droite un hammam.
En face du bar se trouve une cabine fumeur dont l'extraction est correcte.
Si on poursuit après le bar, on tombe sur des premiers espaces câlin. Il s'agit essentiellement de petites cellules plongées dans la pénombre sauf le tout premier en arrivant composé d'un grand lit surélevé faisant face à un écran diffusant des films de cul.
A ce niveau, on trouve aussi une croix de saint André et une pièce dont les murs sont percés de trous pour former une sorte de glory hole.
Après avoir passé ces espaces, on trouve un escalier qui mène à l'étage.
Il s'agit d'une très grande pièce cernées de 4 alcôves où l'on ne tient guère plus qu'à 3 personnes. Au centre de la pièce, un très grand lit où 4 couples peuvent s'ébattre.
 
Population: Ouhlà! Évidemment, difficile de se faire un avis définitif puisque je n'y suis allée qu'une fois mais mon cavalier et moi avons un peu flippé en arrivant!
Il y avait essentiellement des gens de 50 ans et plus et pas du genre belle cinquantaine entretenue mais plutôt de l'adipeux et de la bedaine prononcée. L'avantage, c'est que nous avions l'impression d'être Mister Univers et Miss monde là dedans! 
Nous n'avons vu que 2 femmes plus jeunes (35/40) mais elles ne jouaient pas...
Donc, une population ne correspondant pas à mes attentes mais qui satisfera sans doute bien d'autres personnes.

Mon avis: Je n'ai aimé ni le lieu, ni la population. Je n'y retournerai surement pas. C'est con parce que c'est vraiment à un saut de puce de chez moi.
 
Les plus:
- La localisation vu que je suis à côté,
- La propreté,
 
Les Moins:
- La population,
- Le lieu vieillissant,
- La galère pour se garer,
- Le système de badge pas waterproof pour comptabiliser les boissons et qu'il faut donc laisser trainer dans un coin quand on va dans les parties humides.
- Le patron avec son éponge et sa bassine en train de lessiver l'une des vitrines où se trouvait de la nourriture alors que nous sommes en train de prendre un verre.
- La ventilation à l'étage où malgré une clim fonctionnelle j'ai été gênée par une odeur de cul persistante.

samedi 9 novembre 2013

L'amour On line? J+3


3 jours que j'ai repris du service sur ce qui est certainement le plus célèbre des sites de rencontre.

Plusieurs grands profils se dégagent déjà.

- Les "kikoololbjrccsava."

Des fois, je me demande si les gens paient leur connexion internet au nombre de lettres utilisées. Ca expliquerait ce langage aussi étrange que mystérieux que j'ai croisé ces derniers jours.
Je ne suis pas contre les abréviations, loin de là, mais qui a envie de répondre à quelqu'un entamant la conversation par un "Bjr, sava?"
Au delà du fait que "sava" est une horreur grammaticale, moi, ça me fait penser à savate.  Oui, je sais, j'ai de drôles d'idées.

- Les lyriques.

Morceaux choisis: "Il arrive parfois au détour d'une page, que le hasard et l'imprévu s'invitent. La rencontre d'un regard qui interpelle sans en connaitre la raison. Un regard qui dégage une élégance, une émotion..."

"En instance d'échanges.
En garde à vue de finesse. D'esprit et d'élégance.
En conditionnelle d'amitié.
En conciliation de don.
En présomption de sentiments.

Un clic à la destinée, signal de départ pour...

Un braquage de fou rire.
Un délit de complicité.
Un guet-apens à s'étourdir.
Un flagrant désir.
Un attentat à la passion...

Etc."

Je pourrais en trouver treize à la douzaine... C'est sans doute moi qui ne suis pas réceptive mais j'ai vraiment du mal avec les néo-Baudelaires. Je salue l'effort mais je suis quelqu'un de simple, basique (ouais, comme un mec! /minute sexiste) que le mièvre et sirupeux font fuir.  Un "bonjour, votre profil me plait, on fait connaissance?", c'est bien aussi.

- Les erreurs de casting.

J'ai 40 ans, je vis en région parisienne. J'ai précisé dans mon profil que:
- Je souhaite rencontrer des personnes de ma région,
- Agées de 35 à 50 ans (je ratisse large!)
- Plutôt extraverties.

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Kevinlover1984 habitant en Lozère et se définissant comme timide et aimant les grandes promenades en forêt m'explique par mail que je suis la femme de sa vie?

Je vous parle de Papy Muso, 75 ans et pas toutes ses dents?

- Les lourdingues.

Des fois, je suis une femme polie et je prends le temps de dire non gentiment aux hommes qui m'écrivent. Des fois, je ferais mieux de m'abstenir...

Après un:
 "Je suis bloqué en zone de transit. J'attends une petite brunette sympa pour m'évader!!!" (oui, oui, il cumule... Poète et lourd!), 
je réponds par un:
"J'espère que vous trouverez vite votre brunette. :-) Bonne soirée. V." qui me semble assez clair (non?) J'ai eu le droit à une série de 10 mails (oui, oui, 10!) me demandant de me justifier.

Heureusement, il y a aussi des hommes sympas même si ce ne sont pas ceux avec qui il se passera quoi que ce soit:

- Les francs:

Un profil plein de bonne humeur, des photos montrant des situations festives. Bref, un ensemble qui me plait. J'envoie un message proposant de faire connaissance.
Ca tombe bien, mon profil plait bien à mon interlocuteur.
La discussion s'engage de manière cool sur le tchat. Le type semble décontracté, bien dans ses pompes et s'exprime très correctement.
Nous papotons de choses et d'autres et je lance un:
"J'imagine que c'est maintenant que je suis censée te demander ce que tu cherches ici."
Et c'est tout simplement qu'il m'a répondu:
"Une amitié sexuelle et du fun. Je n'ai pas du tout envie de m'engager dans une relation stable.
Alors, certes, ce n'est pas ce que je cherche (pour le sexe, j'ai à peu près tout ce qu'il me faut merci bien!) mais j'ai apprécié cette franchise. 

J'imagine que je vais croiser d'autres profils surprenants...




mercredi 6 novembre 2013

L'amour On line?



J'adore ma relation avec Dédé. Cet homme doit être à peu près aussi cinglé que moi et nos conneries m'amusent au plus haut point. 

Il est très drôle, il a oublié d'être idiot (c'est limite s'il n'est pas brillant, c'est dire!), il me plait et me baise comme une déesse.*
Le pied intégral, quoi. 
Il ne faut pas le lui dire mais s'il était célibataire, il serait très certainement une target pour moi.

Ceci dit, moi, je suis célibataire depuis maintenant plus de 2 ans. J'aime ma vie telle qu'elle est. Et, elle serait certainement encore plus chouette si un bonhomme en faisait partie.

Où trouver ça? 

La difficulté n'est pas tellement de rencontrer des hommes, j'en rencontre régulièrement. Mais, rares sont ceux qui me plaisent.
C'est pas que je sois particulièrement exigeante mais j'ai un minimum syndical: être doté d'un cerveau et me plaire. Pas très compliqué, en somme!

Pour l'instant, je n'ai pas trouvé.

Je viens donc de reprendre du service sur meetic.  

3 mois pour recontrer de nouveaux hommes. 3 mois pour vivre des trucs rigolos à raconter en fil rouge ici.


Enfin, j'espère parce que pour l'instant, ça ne se bouscule pas aux portillons!



* Ceci est un message sponsorisé par les FEA (Flatteurs d'Ego Anonymes.) ;-)


mardi 22 octobre 2013

Switch



Toi, tête baissée, mains liées dans le dos. Tu es nu.
Moi, debout derrière toi, bas noirs, escarpins noirs, cravache noire contrastant sous mes longs ongles rouges. 

Je joue avec... La fait glisser depuis le haut de ton dos, le long de ta colonne, lentement, très lentement. Elle arrive au niveau de tes mains. J'en chatouille la paume au passage avant d'atteindre tes fesses... 

Claquement vif qui te surprend puis caresse du cuir... 

Penche toi en avant, écarte les jambes, petite pute.

J'effleure ton cul, tout petit orifice que j'agace longuement avant que la cravache ne poursuive son chemin vers tes couilles et ta queue. Je me penche un peu pour mieux porter de légers coups de cravache... 

Je veux que tu saches qu'à tout moment je peux frapper beaucoup plus fort. Je veux que tu le craignes et le souhaites en même temps. 

A genoux!

Tu grognes lorsque tu touches le sol.

 Pas facile de garder l'équilibre avec les mains dans le dos, hein.

Je suis désormais accroupie dans ton dos. J'entends ta respiration irrégulière, perturbée... Je te force à te baisser encore plus la tête d'un geste brusque avant de mordre ta nuque tout aussi brusquement.

J'agrippe tes cheveux d'une main ferme et me relève. Je bascule ton visage en arrière et me place devant toi. Ma main caresse ta joue et te gifle... 

Ouvre la bouche, salope.

Je te force à ouvrir la bouche à l'aide d'un doigt que j'enfonce profondément. En même temps que je t'insulte copieusement, je t'oblige à ouvrir la bouche en grand, très grand. Tu grimaces car inconfortable pour toi. Je place mon visage au dessus du tiens et crache dans ta bouche.
Je prends de la salive dans ta bouche béante pour jouer avec... La salive est filante et collante... Je l'essuie sur ma chatte en me relevant.

Une nouvelle fois, je te saisis par les  cheveux... plaquant ton visage sur mon sexe. 

Lèche! Lèche nos salives mélangées. 

Je frotte longuement ma chatte très fort contre ta gueule de pute que je pousse contre moi comme pour t'étouffer.

Lève-toi.

Je te libère provisoirement les mains pour t'allonger sur le dos. 

Ne bouge pas! Bouche ouverte, j'ai dit. 

Je me place au dessus de tes cuisses. Une jambe de chaque côté de ton corps. J'ai récupéré un fouet que je fais courir sur toi.
 Je fouette doucement tes couilles, ta queue, ton torse en avançant centimètre par centimètre... Les lanières caressent ton visage.
Je lève brusquement le fouet qui claque à quelques cm de ton visage. Je me penche.

Tu as eu peur hein, petite lopette? 

Tellement que tu ne vois pas venir la gifle que je te donne. Dans un mauvais rire, je me relève.

Qui t'a dit de fermer la bouche ou même les yeux? Ca serait dommage de ne pas voir ma chatte au dessus de toi. Regarde comme je la branle... Regarde le manche du fouet s'enfoncer...

 Lèche le manche... 

Je te l'enfonce loin dans la bouche... Tellement loin que tu hoquète en salivant abondamment.

Tu sens le goût de ma chatte?

Je me tourne rapidement... Je domine ton torse et tes jambes que je fouette généreusement. J'alterne frôlements et claquements. C'est à la fois agréable et désagréable pour toi. A certains endroits ta peau a rougi et te brule légèrement... Je sais comment calmer ça. 

Je t’inonde. 

Tu sens ma pisse tiède se rependre sur ton corps? 
Essuie-toi petite salope et lève-toi!

Je  profite du moment où tu es penché en avant pour te bloquer dans cette position... Ma main glisse sur ton cul où j'introduis un doigt puis deux... 

Débrouille-toi comme tu veux mais branle-toi. Je me contre fous de savoir que ce n'est pas pratique.

Je crache sur ton cul avant d'y introduire un plug de bonne taille.

Redresse toi. 

Je m'assieds à distance... Tu es debout face à moi. 

Montre moi comment tu te branles. 
Mieux que ça. Plus fort! Montre-moi comment tu te fais jouir... Mais attention, tu n'en as pas le droit pour l'instant.

Je t'observe longuement.
Tu grimaces. Je vois à quel point tu luttes, tiraillé entre mes exigences et ton envie presque irrépressible de jouir.
  
Arrête. Approche, tout doucement. Donne moi tes mains. 

Je les emprisonne de nouveau mais devant toi cette fois-ci. Ta queue est face à mon visage. Je la saisis en la serrant fort. De toutes mes forces en fait. J'entame alors un ballet infernal... J'alterne succions légères ou profondes. 
Parfois je frappe ta queue ce qui ne manque pas de te faire tressaillir. C'est l'enfer pour toi car ton envie de jouir est devenue insupportable. Mais, c'est interdit...
Je te repousse et me retourne en me penchant en avant. 

Maintenant, baise-moi!

Je veux sentir tes mains liées sur ma croupe et tes violents coups de rein. 

Baise-moi! 

Fais-moi jouir et alors peut être... que tu auras toi aussi le droit de jouir. 

Maintenant que tu as baisé ma chatte... que ta queue est tendue à t'en faire mal... oui, prends mon cul, brutalement et jouis, salope!!!

samedi 6 avril 2013

Ebay by night 5



Nous montons l'escalier en colimaçon, lui aussi très casse-gueule.

A l'étage, à droite, une grande pièce avec croix de Saint André, une drôle de chaise et le cheval d'arçon sur lequel je m'étais retrouvée la dernière fois que je suis venue ici. Il a changé de pièce puisqu'il se trouvait précédemment dans un petit salon.
Nous retrouvons la blonde aux fesses nues. Elle est installée dessus à califourchon, la croupe offerte.
Un homme est devant sa tête pendant que l'autre caresse son sexe en expliquant que c'est une salope offerte.
Il y a pas mal d'hommes seuls observant la scène. Je sais que Dédé n'aime pas trop ça. D'ailleurs, très vite, il me dit "Viens..." en m'entrainant vers la sortie.

Nous furetons rapidement vers les deux autres pièces de l'étage.
La table gynécologique est toujours là mais le petite pièce attenante a changé de déco.
Au lieu du cheval d'arçon et d'un grand miroir se trouve un bureau et un fauteuil.
Je me marre en disant:

Zut alors! Plus de grand miroir! Tu te souviens de mon fou-rire ici?

Il sourit.

Nous regagnons alors le bar.

La femme aux bras entravés est maintenant debout au milieu de tout le monde. Ses mains sont liées et maintenues en l'air grâce à un crochet du plafond.
Elle est exposée, immobile et silencieuse.
Son dominant la positionne comme il l'entend, comme un objet.

Très franchement, je suis totalement hermétique à ce genre de pratiques. Je n'arrive pas à comprendre où est le plaisir. Avec Dédé, nous nous disons que nous ne devons pas être assez cérébraux pour comprendre et qu'il est temps d'aller fumer une clope. Et ce d'autant plus que le couple peu assorti (la blonde en latex et son mec moche) s'y dirigent.
 
Dédé veut la voir de plus près. Par contre, il est prévenu que son mec, c'est no way.

Nous nous retrouvons au fumoir avec eux. Je profite d'un fil dépassant de la robe de la nana pour engager la conversation. "Pardon... Vous êtes si jolie que ce fil ne mérite pas d'être là." dis-je en cachant ce fil disgracieux.
Elle me sourit. Nous papotons 5 minutes de choses et d'autres et tout compte fait nous nous barrons vite fait... Ils ne nous intéressent pas... Elle est bien foutu mais son visage est assez disgracieux. Sans compter que "ça" ne passe pas.



A suivre...

Ebay by night 4



Nous empruntons le petit escalier casse-gueule menant au sous-sol.

Il y a déjà beaucoup de monde et presque tous les fauteuils sont occupés. Tous les âges, toutes les corpulences, des couples, des hommes seuls.

Nous gagnons le bar où nous saluons la très jolie serveuse.

D'où je suis, je domine la salle puisque le bar est sur une espèce d'estrade.
Je me sens observée et ça doit être le cas puisque tout le monde regarde tout le monde de manière très ouverte. C'est comme si les uns et les autres jaugeaient la marchandise. L'ambiance est bizarre, très différente d'un club libertin "traditionnel." Je ne suis pas très à l'aise. Mais, ça va... Dédé est près de moi, une main posée sur ma hanche. Je n'ai rien à craindre.

J’aperçois la blonde aux fesses nues dans le fond. Elle porte désormais un collier et l'un des mecs l'accompagnant tient dans la main sa laisse. Dédé me fait remarquer une très belle fille moulée dans une robe de latex très décolletée dans le dos. Elle est ravissante mais le type l’accompagnant n'est vraiment pas possible!
Sur la droite une femme plus très jeune est assise, le regard fixe. Ses bras sont entravés par des chaines. Celui que j'imagine être son dominant et assis à ses côtés et rectifie ponctuellement un port de tête, un bras. A ses pieds se trouvent deux espèces de mallettes de bricolage.

Sur la droite des hommes attendent sagement. Devant eux, tout un groupe qui a l'air de se connaitre. Enfin, sur notre gauche, en contrebas, presque sous l'escalier, un couple très bcbg. Elle est plutôt jolie et dégage quelque chose de très classe.

D'ailleurs, dans l'ensemble, la population semble plutôt cossue. On est très loin des tenues clubwear de pacotille. Je repère plusieurs personnes vêtues de Catanzaro, des grosses montres aux poignets, des escarpins charmants et de jolis bijoux.

Avec Dédé, nous commentons sans complexes tout ce que nous observons. Il prends ma main et me dit:

Viens, on va faire un tour à l'étage.


Ebay by night 3


Nous sommes dans la rue. Nous marchons et Dédé se poste devant une porte à laquelle il sonne. Moi, je fais pas gaffe, je suis en train de raconter une connerie.
Une femme nous ouvre.

Oups! On s'est trompé de porte!
Hilares, nous arrivons devant la bonne porte.

Le patron nous accueille, me regarde et me dit:

- Mais nous avons diné l'un à côté de l'autre!
- Ah, non, pas possible. Nous n'avons pas diné... (Je jette un oeil malicieux à Dédé.)
- Mais si! Le bar machin! Tout à l'heure!
- Alors, oui, en effet, nous avons du nous y croiser. Nous y avons pris un verre.
- Je le savais!

Cet homme est chaleureux et son accueil convivial. Beaucoup plus que dans mon souvenir lointain. Remarquez que la seule et unique fois que je suis venue ici, le début de soirée avait été passablement alcoolisé et mes souvenirs sont un peu confus. Je ne suis même pas certaine que c'était le même homme!

Nous nous avançons dans la minuscule entrée. C'est très confiné et sombre. A droite, l'espace (placard!) fumeur, à gauche, le vestiaire à barreaux, au milieu une grande blonde fesses nues et bas accompagnée de deux hommes postés sur les deux petits canapés.
Elle est immense mais très jolie et appétissante: hanches rondes, longues jambes, taillée serrée dans une espèce de corset.

Clin d'oeil mutuel avec Dédé.

Lorsque l'espace se dégage un peu, je peux me changer. En fait, il s'agit surtout pour moi de virer mon pantalon (oui, ben, il fait froid et j'ai la crève!) et mon pull.
Dessous, je porte un ridicule bout de tissus. Il s'agit en fait d'une robe très près du corps et très courte en voile et matière "wet look." Mes hanches sont visibles sous le voile. Ma poitrine est péniblement enfermée dans les bonnets de la robe dotés de deux lanières se croisant sur le devant. Je reste jambes nues.
J'enfile une paire d'escarpins noirs vernis aux semelles rouges contrastant fortement avec l'argent de la chaine ornant ma cheville.


Mais, je ne suis pas encore prête....

Je tends à Dédé un lourd et épais collier en cuir doté d'un anneau sur le devant.

Je suis arrivée en retard plus tôt... Je serais donc soumise ce soir.

Relevant mes cheveux au dessus de la nuque, je le laisse me passer ce collier autour du cou.
C'est la première fois que je le porte et la première fois que je porte une marque distinctive de soumission en public.
C'est un peu étrange comme sensation mais j'aime bien.

 

Ebay by night 2



Vendu!

Retrouvons-nous dans ce club parisien connu pour ses pratiques BDSM.


Nous sommes donc samedi soir. Dédé et moi n'avons pas pu nous voir depuis 15 jours.

Bien entendu, nous sommes en contact grâce à nos téléphones dont nous usons et abusons mais nous sommes en manque.

Cette semaine là, nous avons joué à nous énerver très fort par un hallucinant échange de sextos qui m'a valu toutes les peines du monde à m'endormir tellement j'étais excitée.
Le lendemain, je rencontrais le cuisiniste. Dédé avait tout suivi de la soirée et moi je finissais épuisée mais bouillonnante de désirs.

Autant dire que nous sommes au taquet!

Nous nous retrouvons dans un bar pour prendre un verre.
Évidemment, nous avons des tas de trucs à nous raconter. Alors, ça papote comme deux vieilles copines: nos enfants, nos copains, nos copines, nos anecdotes rigolotes, etc. C'est chouette.

Sauf que...

Nous avons très très envie l'un de l'autre.

Il est tôt, nous avons du temps devant nous.

Direction le premier hôtel qui passe.

Je crois que nous sommes restés habillés au moins 30 secondes.

Retrouver nos peaux, nos bouches, nos sexes. Raaaaaahhhhhhhhhhh!
Ses doigts sur moi me rendent complétement folle et j'adore l'air étonné qu'il prend en regardant sa queue quand il me dit:"Non, mais, c'est fou comme tu me fais bander dur."

Et c'est un bon résumé de l'effet que nous nous faisons.

Lui est doté d'un engin hors norme. Comme tout engin hors norme, il n'est pas toujours évident de le faire bander vraiment dur. Sauf que lorsque nous sommes ensemble, ben, aucun problème. Et c'est ça qui le laisse perplexe.
Quant à moi, ben, c'est simple, rien que l'idée de sa queue dans ma bouche mouille mon string.
C'est comme ça. Comme si nous étions connectés.

Et ce soir là, nous nous sommes drôlement connectés! 

Nous baisons sauvagement et violemment comme deux affamés. Il me fait jouir en un quart de seconde avec sa bouche puis ses doigts et enfin sa queue à grands coups de reins, sans aucune retenue.
Moi, je joue avec sa queue. J'adore ça. J'adore le prendre entre mes doigts et masser son sexe lubrifié par ma salive en laissant un doigt s'égarer dans son cul. Je sais que voir mes longs ongles rouges glisser sur sa tige peut le faire jouir très vite et que ça le rend dingue. Et comme savoir ça me rend aussi dingue ben, vous voyez quoi!

C'est giga bon aussi parce que nous savons que tout sans exclusion est possible, que nous n'avons aucune pudeur à avoir et que nos désirs mutuels s'alimentent.

Il est au bord de l'orgasme à plusieurs reprises. Il lutte mais je le tue alors que je suis à genoux au bord du lit, sa queue dans ma chatte.

Conversation post-coïtale:

- Rmmhummmmmm, hein?
- Ouais. J'ajoute miamhaaaaaa.

Effondrés dans des positions bizarres sur le lit, impossible de dire autre chose. C'est souvent comme ça après avoir baisé dans ces moments où nous n'avons pas encore retouché terre, tout étonnés du pied que nous venons de prendre. Et, ça nous fait bien marrer.

Nous reprenons notre souffle en faisant nos courses dans un programme passant à la télé:

- Elle, on la fait pas payer.
- Elle, ok, mais vite fait.
- Dis-donc, t'as vu son cul?!!
- Ahhhhhh, elle, je crois qu'on pourrait lui faire mal, nan?

Nous sommes comme deux gosses à nous bidonner de nos conneries.

Rapide douche et ravalement de façade... Nous partons.

Ebay by night



Il y a quelques temps, en toute fin de soirée, nous avons rencontré un couple très rigolo dans un club. Ce soir là, la population ne nous convenait pas: trop sages, pas bandants, à la recherche d'une femme seule, etc.
Avec Dédé, nous aimons les gens un peu tarés ayant tendance à partir en grand n'importe quoi. Nous avons du mal avec les aspects convenus et policés du monde du libertinage.

Heureusement, ce soir là, alors que je dévorais Dédé, un couple s'est joint à nous.
Ahhhhhhh! Enfin des gens qui savent ce qu'ils veulent et qui nous donnent envie de jouer avec eux. 

Elle, K, blondinette gironde et Lui, L, grand costaud bodybuildé.

Avec eux, c'est très vite parti en vrille au milieu de grands éclats de rire. Je ne sais pas ce que j'ai le plus aimé ce soir là.
Quand les couilles de Dédé étaient au dessus de mon visage pendant que je guidais sa queue dans la chatte de K en la tripotant elle? Ou bien quand K et moi avons fait jouir L. avec nos bouches, à genoux devant lui et qu'il nous en a foutu partout? Ou peut être quand je me suis retrouvée en sandwich au milieu de tout ce petit monde: Dédé dans ma chatte, la bite de L. au fond de ma gorge et K sous moi? Vraiment, je ne sais pas.

En tout cas, nous avons passé un très, très bon moment ensemble.

Après nos petits exercices de gym, nous nous sommes retrouvés au bar pour faire plus ample connaissance. Et là, pareil, bonne entente, rires à profusion et l'envie de nous revoir.

Pourquoi pas à la vente aux esclaves?

vendredi 25 janvier 2013

Live! Epilogue.





Épilogue:
 

Avec tout ça, il est 5 heures du matin. Je bosse dans 4 heures et il est censé recevoir son gros client.
Je suis morte de fatigue.
Je me rhabille rapidement pendant qu'il sort un pot de nutella et des petits beurre en s'installant sur le comptoir de la cuisine.
 
- T'as faim?

- Non, j'ai sommeil. Il faut que je dorme.

- Ça va être l'enfer demain.



Il me raccompagne à ma voiture en s'assurant que tout va bien.
Quand j'arrive chez moi, deux textos m'attendent sur mon téléphone.

"RDV FB"
"A très bientôt.......
Je t'embrasse."


Je répond par un simple ";-)" avant de m'effondrer dans mon lit.

La journée du lendemain est effectivement compliquée. C'est plus de mon âge de faire la bamboula jusqu'à pas d'heure en pleine semaine! Je suis épuisée et dois lutter pour rester éveillée.

Et puis, je n'arrive pas à me concentrer.

Étonnamment, cette soirée a galvanisé mon désir.
Je suis littéralement en chaleur, excitée comme une puce. Je crève d'envie d'avoir Dédé sous la main parce que je sais qu'avec lui ça sera forcément au top. Je sais que quoiqu'il arrive nos envies se rencontrent systématiquement.

Je ne sais pas si je reverrai le cuisiniste.
J'ai apprécié cette soirée, c'est un garçon intéressant mais je pense que si suite il y a, ça serait plus sur le mode "potes."

Et puis, une fois de plus, à croire que je m'en fais une spécialité, il est célibataire, "enfin, pas, vraiment, c'est compliqué, tu comprends."
C'est pas que ça me dérange mais bon, j'ai déjà un certain nombre de mecs en couple dans mon carnet d'adresse et c'est chiant à gérer en termes de planning.


Live! 7




Je le fixe avec un sourire en coin:


- Baise-moi.

- OK.



Tu vois, je te l'avais dit que j'avais deux ou trois arguments...
Je me lève et me dirige vers la table où est posé mon sac. J'y attrape rapidement des préservatifs en m'asseyant sur le repose pieds.
Il vient devant moi.
Je ne suis décidément pas douée avec les capotes.
Je m’emmêle les doigts et ne parviens pas à l'enfiler.
Il se débrouille donc tout seul.

Et il me prend, enfin.

Sauf que moi j'ai envie d'un truc un peu sauvage et qu'il y va doucement malgré le rythme que je tente d'imprimer avec mon bassin.
C'est pas que ce soit désagréable mais bon, c'est un peu chiant.
Je continue à onduler en lui disant:

- Plus fort.

Ça doit l'énerver un peu parce qu'il accélère mais c'est toujours pas ça.
Grmlmlblml

Voyons voir... Je tente un "prends mon cul."

Il s'exécute. Sa queue rentre comme dans du beurre mais pareil... Ca manque de fureur, de bestialité, de fougue et de piquant.
C'est très décevant.

Alors, je lâche l'affaire. Je déteste cette situation.

Je me redresse, vire le préso et le termine avec ma bouche.


Live! 6





- Mais, si! 

- Non. Je veux prendre mon temps. Je veux cuisiner pour toi et que nous dinions ensemble un soir prochain. Ensuite, je te prendrai.



Alors là, mon garçon, tu te fourres le doigt dans l’œil parce que moi, j'ai décidé que tu allais me prendre, me baiser, m'enfiler, me niquer, me foutre, me sauter, me fourrer genre maintenant. C'est pas que je sois contre un bon repas mais là, pour l'instant, mon estomac n'a pas besoin d'être rempli. Par contre, ma chatte, c'est une autre histoire.

Et puis, si tu le prends sur ce ton, autant te dire que tu es un homme mort... Je crois que j'ai deux ou trois arguments qui pourraient te faire changer d'avis.

Je viens placer mon visage très près de son oreille. Dans un souffle...

- Je pense que tu n'as pas compris. Je veux que tu me baises. Je veux sentir ton gland contre mes lèvres. Je veux me sentir m'ouvrir sous la poussée de ta queue. Je veux te sentir en moi.

Prenant l'une de ses mains pour la placer sur ma gorge:

- Je veux cette main là, me serrant un peu pendant que ton autre mains agrippe mes cheveux.

Le repoussant brutalement:

- Viens.

Fallait pas me chercher...

Je l'attire vers le canapé et lui fait comprendre que son pantalon et son caleçon ne sont plus les bienvenus.
Je le fais s'assoir en éclatant de rire.

- Tes chaussettes, ça ne va pas être possible.

Je crois bien qu'il est un peu déstabilisé et ne sait plus trop à quel nichon se vouer.
Parfait, c'est ce que je voulais.

Cette fois-ci, c'est moi qui me place entre ses jambes. Je n'en fini pas d'enrouler ma langue autour de son gland, de jouer avec son frein, mes yeux rivés dans les siens. Je prends tout mon temps pour laisser gouter ma salive au sommet de sa bite. Cette salive s'écoule sur mes deux mains que j'ai jointes autour de son sexe avant de l'avaler complétement.

Subitement, je lâche tout.



Live! 5

Petite pause, donc. Le temps que monsieur reprenne son souffle.

Nous reprenons nos verres et nous installons face au poêle qui diffuse maintenant une forte chaleur.
Je m'installe sur ses cuisses. Je me dis que ça doit être marrant à observer: un modèle réduit calé sur un géant.

Nous reprenons la conversation là où nous l'avions laissée plus tôt jusqu'à en venir à causer politique. C'est un peu surréaliste parce que nous débattons activement dans la pénombre, lui débraillé et moi seulement couverte de mes bas et mes escarpins.
Évidemment, nous ne sommes pas d'accord. De toute façon, je crois bien que rien que pour le jeu et parce que je suis une emmerdeuse, je n'aurais pas été d'accord. 

Dis, tu veux pas qu'on bouge de là? Parce que si ça continue, tu vas finir par me retrouver toute fondue et répandue sur le sol. Je suis en train de cramer.
Il me soulève et nous réinstalle exactement comme plus tôt: moi sur le repose pieds, sur le dos et lui à genoux face à mes jambes largement ouvertes.

Et c'est reparti...

Langue, doigts partout, soupirs.

Ah! Youpi! Là, ça marche vachement mieux!

Et il s'acharne.

Mince, j'aurais peut être du le prévenir que, comment dire..., j'ai la jouissance humide. 

Heureusement, je suis sur du cuir. Par contre, je ne peux rien faire pour les pans de chemise!

Comme 90% des hommes, il est d'abord surpris puis tout joyeux.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça rend les mecs assez dingues lorsqu'une femme gicle. Peut être est-ce une preuve plus tangible de notre jouissance? Ou bien, c'est une histoire de mimétisme et lorsqu'ils nous voient fontainer, ça leur rappelle leur propre éjaculation?
Allez savoir!

Bizarrement, même si j'ai jouis en mouillant tout, cet orgasme me laisse sur ma faim.
Je veux plus.
Je veux être baisée.
Fort.
A fond.

Je choppe son visage en me redressant et lui assène:

- Baise-moi.

- Non



Comment ça, non?  C'est une plaisanterie, y'a une caméra de planquée quelque part, Béliveau et ses moustaches vont débarquer?

jeudi 24 janvier 2013

Live! 4




C'est pas mal même s'il est un peu surpris par mon piercing au clito.

Il glisse un doigt dans ma chatte et un autre dans mon cul.

Bah, ça va, fait comme chez toi!

En fait, je m'en fous complétement. De toute façon, moi, j'ai envie de baiser et j'aime bien quand les mecs ne sont pas timides.

J'agrippe la peau de mon pubis pour la tendre et rendre mon clito encore plus accessible et saillant. J'ouvre largement mes jambes que je tends en une sorte de grand écart.
Il est plutôt doué, mais bizarrement, même si je prends beaucoup de plaisir, je ne jouis pas.
Pourtant, il y met tout son cœur... ses doigts font des va et vient rapides en moi, sa langue s'agite sérieusement et ça dure, ça dure...

Mais, rien. Je suis perplexe quand il se relève.

Si ça ne marche pas comme ça, voyons à quoi ressemble sa queue...

Je gagne le bord du repose pied où je m'assieds. Sa braguette est pile face à mon visage.
Je glisse une main sous sa chemise en contractant mes doigts. Mes ongles descendent sur son torse très lentement. J'imprime plus ou moins de pression.
De l'autre main, j'ai saisi sa ceinture que j'ai ouverte. Je passe la main sur son pantalon et je sens son sexe tendu sous le tissus.
Sa bite n'a pas un calibre exceptionnel, à priori. Pour m'en assurer, je détache les boutons qui l'emprisonne.

Dessous, je découvre un boxer noir doté d'une ouverture. J'y plonge la main et en sors sa queue.
En effet, son chibre bien que de taille tout à fait honorable est un modèle standard. J'avoue être un peu déçue. J'apprécie de plus en plus les queues épaisses qui peinent parfois à me pénétrer tant leur taille est quelque peu exubérante.
Je me dis aussi que c'est peut être pas plus mal, parce qu'il sera plus facile à sucer.
Les grosses bites, c'est bien mais j'ai une petite bouche!

Levant les yeux vers lui, je dégage son gland et vient jouer avec grâce à la pointe de ma langue.
Il a l'air apprécier. J'entreprends de le sucer en alternant mouvement de main et bouche en salivant abondamment avant de le caler tout au fond de ma gorge.
De toute évidence, il adore. Il gémit et accompagne mes mouvements de ses hanches poussant son sexe au plus profond. Il semble très excité jusqu'à perdre un peu le contrôle et a baiser ma bouche. J'en ai presque des haut-le-cœur tellement il y va fort!

Au bout d'un moment, il rejette ma tête en arrière pour m'empêcher d'accéder à sa queue.

Heu, je crois qu'on va fumer une clope, là parce que sinon, je pars en 30 secondes me dit-il.



Live! 3




Je crois que j'ai réussi mon petit effet. 

Il m'attrape le visage et m'embrasse. C'est goulu, un peu envahissant mais j'aime bien.
J'ai horreur des baisers trop retenus. Je les aime fougueux et profonds. Là, je suis servie et je me dis que ça présage d'une bonne partie de cul.

Il sait que je vis seule avec mon fils et qu'il est donc hors de question que nous allions chez moi. Il propose donc naturellement que nous allions chez lui.
Nous récupérons ma voiture, nous perdons un peu de vue sur la route. Heureusement, il habite une ville voisine de la mienne que je connais bien. De ce fait, nous nous retrouvons rapidement.
Une fois garée, il me demande si ça ne m'ennuie pas de rester dans ma voiture quelques minutes, le temps pour lui de me préparer une surprise.

Ma foi, fais garçon...

Lorsqu'il revient, re-belotte, ouverture de porte et tutti quanti.

Nous sommes dans ce qui ressemble à d'anciens ateliers. Il y a un côté très industriel.
Après un long couloir, nous pénétrons chez lui.

Ah, ouais, quand même! 

Je me retrouve dans un loft.

Il a tiré d'énormes rideaux de velours noir devant ce qui doit être des baies vitrées.
Il y a une hauteur sous plafond de fou. Sur ce plafond sont projetés des reflets imitant des ondulations aquatiques. C'est la seule source de lumière.
Sur ma droite, je vois ce qui ressemble à des enceintes. Sauf qu'elles sont gigantesques et plus grandes que moi. Elles diffusent une musique lounge et lascive. Face à ces enceintes se trouve un canapé long de pas loin de 4 mètres.
Tout est disproportionné. Je me sens toute petite et j'ai froid.

Pas de problème... Il allume un poèle à bois et me propose un verre de Saint Estèphe.

J'ai un peu du mal à me réchauffer. L'air froid passe sous ma jupe et vient me glacer le cul.

Il tire une espèce de grand repose pied près du poêle et m'y étend sur le dos. Seule mes jambes restent au sol.

Clope, feu de bois, bon vin, bonne compagnie. Je trouve que mon sort pourrait être pire.

Il prend mon verre et ma clope pour les déposer sur une table toute proche et vient se placer devant mes jambes.
En se baissant, il les écarte pour se mettre à genoux entre elles. Ma jupe remonte lassant apparaitre ma peau laiteuse dont la blancheur est accentuée par la bordure noire de mes bas. Il me contemple d'un air satisfait.

Je tends la main pour saisir sa chemise et l'attirer à moi. Je me suis un peu redressée pour défaire les boutons doucement en le fixant.

Ça marche à tous les coups ce truc là!

Je le repousse doucement et me lève.
Je défais la fermeture de ma jupe que je laisse tomber à mes pieds.
Je suis de dos mais, je sais qu'il regarde et que dans son caleçon, ça doit être comme dans le métro aux heures de pointe.

Je me retourne et constate que j'ai vu juste.

Je regagne le repose pieds sur lequel je viens me mettre à genoux. De nouveau, je lui tourne le dos et entreprends de me défaire de ma blouse que j'envoie valser dans un coin. Je ne suis plus vêtue que de ma lingerie, mes bas et mes talons.

- Il parait que mon cul vous rend dingue. Qu'en penses-tu? lui dis-je en me cambrant.

A priori, ça aussi ça marche parce qu'il m'attrape et me force à m'allonger. Très vite, en soulevant mes fesses, il vire mon string et plonge le visage entre mes jambes.


Live! 2



Pour une fois, je ne suis pas en retard et ne tourne pas trop pour me garer.
J'arrive pile à l'heure du rendez-vous.

Merde, mais qu'est-ce que c'est que ce rade? 
SOS
C'est moche et glauque.
Je suis à deux doigts de faire demi-tour.
Bon, en même temps, maintenant que je suis là, ça serait con.
J'entre dans le bar, du coin de l'oeil je vois un grand balèze au téléphone dehors.
Je croise le serveur qui aurait mieux sa place dans un funérarium. Celui-là, je suis certaine que si je lui file un de mes bas, il se pend avec dans l'arrière salle tellement il a l'air joyeux.

Je m'installe sans retirer mon manteau prête à me carapater rapidement si ça continue sur le même mauvais plan.

Quelques secondes plus tard, le grand balèze entre et se dirige vers moi.

- Je crois que nous avons rendez-vous... me dit-il.
- Oui, il me semble.

Bonjours d'usage, il s'installe tout sourire.
Il ne fait aucun doute que je lui plais.
De mon côté, c'est plus mitigé.
Même si j'aime les grands baraqués, il a un côté nounours que je n'aime pas spécialement.
M'enfin, bon, laissons sa chance au produit et au lieu de rester sur cette première impression, voyons ce qu'il me raconte.

La conversation est fluide. Il me parle de ses expériences passées, de sa vie de libertin et fini par me raconter sa life en me demandant conseil sur une propal' de boulot de grande envergure qu'il a reçu dans l'après-midi.
C'est un peu étrange. Il s'en rend compte et me dit:

-Je suis en train de te raconter un truc dont tu n'as probablement rien à cirer mais tu es la seule personne à qui je peux en parler parce que tu ne me connais pas et que je ne te connais pas. Tu es un terrain neutre. Au fait, je m'appelle Le cuisiniste. (C'est ce que m'a immédiatement inspiré son pseudo.)
-V .

Nous papotons comme deux copains. Il est enjoué. C'est sympa. Jusqu'à ce qu'il m'explique (dans les grandes lignes) que je suis quand même bien bonnasse. 

Je souris et il me propose de quitter cet endroit parce que vraiment, c'est pas possible.
 
Il m'embarque dans son énorme 4x4.
J'apprécie sa bienséance lorsqu'il m'ouvre la porte et m'aide à grimper dans le véhicule.
A partir de là, je lui explique que je lui laisse carte blanche pour notre destination.
Il passe 2 ou 3 coups de fils et nous atterrissons dans un piano-bar dans le 5ième.
Je n'aime pas trop l'endroit qui ne cadre pas avec le personnage mais les mojitos n'y sont pas mauvais. D'ailleurs, je me sens un peu ivre.
Nous continuons à rire ensemble en nous découvrant des goûts et des expressions communs. Nous sommes bien plus détendus.

En parallèle, Dédé suit l'évolution de ma soirée. Je me m'en cache pas. Le cuisiniste ne s'en formalise pas et est bien content que je lui montre le sms que je suis en train d'envoyer et qui dit en substance que je passe une bonne soirée.

Il se fait tard. Nous quittons le bar.
De nouveau, il m'ouvre la porte de la voiture et m'aide.
J'attends qu'il entre également.
Clé de contact, etc.

Je lui dis de mon air angélique teinté de secrétaire salope (merci les cheveux longs, le chignon et les lunettes.):

- C'est quand qu'on baise?


Live!





Maintenant que je suis de nouveau complétement opérationnelle, j'ai repris mes activités parallèles...

Je retrouve mes petits camarades peu à peu et ça me fait le plus grand bien. Ils me permettent de m'évader de mon quotidien quelque peu lugubre.

Dédé, évidemment... Bien que le temps passe, nous nous faisons toujours le même effet de dingue et c'est génial. Quelle chance!

Il y a aussi les autres que je vois moins souvent mais avec lesquels je m'amuse bien.

Et puis, le potentiel nouveau...


Samedi dernier, je me connecte sur un site échangiste bien connu. Ça faisait un moment que je n'avais pas pris le temps de faire le tour des messages reçus.
J'y découvre qu'en novembre l'homme d'un des couples avec lequel nous avons joué de temps en temps avec Dédé a changé de camarade de jeu et me signale son nouveau profil. Amusant.

Juste en dessous, le message d'un parfait inconnu.
Je lis.
Photo sympa de mains sur un piano, syntaxe convenable.
J'explore la fiche.
Le profil me plait: ma tranche d'âge, près de chez moi, des attentes qui semblent similaires aux miennes et une taille de géant. L'idée de me retrouver face à une personne me dépassant de 40 cm me fait sourire.

J'ai donc répondu à ce message vieux de plusieurs mois.

Lundi soir, je constate un retour de sa part.

Pas de chance, il n'est pas chez lui et consulte le site depuis son téléphone. Ça bugue terriblement et rend toute communication impossible.

Rapidement, il me laisse son numéro en me disant "up to U!"

Je ne sais pas trop pourquoi mais je répond par texto...

Bonsoir,
Etes-vous joueur?
F.

Oui
C'est même mon métier...

Musique... Et les autres sens du terme?

Aussi, tout dépend des joueurs...

Sans doute présomptueux (encore que), jouons, voulez-vous?

Quelles sont les règles? Mais avant tout... quel est ce jeu?

Vous réfléchissez trop. (comme je tardais à répondre.)

Pas de règles (quelle horreur!) seulement du jeu avec un brin de loufoquerie.
En RP, en ce moment/cette semaine?


Non seulement absolument nulle en texto (les ongles longs n'aident pas!)

Téléphonez-moi...
J'ai 2 minutes.

Pas moi! Mes murs ont des oreilles adolescentes...

Ok. Bon, je vous écoute.

Blind date mercredi.

Le jeu est commencé?

Absolument (Auriez-vous du mal sans partition?)

Oullllaaaaaa..... Vous avez l'écriture facile belle enfant... Qu'en est-il de votre verbe?!
Impatient de vous rencontrer...

J'attends toujours le jeu....

Écriture et verbe comme mon plumage, évidemment! Modestie oblige.
(
NB: j'ai fait une annonce à la con à base de femme fabuleuse recherche homme incroyable. Et modeste (comme moi.))

Jeu simple, pour commencer. Cf. Blind date.

Cf. Blind date?
Merci de traduire cette date noire....
(Ca me fait tiquer. Qui ne peut traduire cette expression???)

Rencontre à l'aveugle...

Haaaaa.....
Ok
Ca j'adore!

J'entends: ni vous, ni moi ne sait à quoi l'autre ressemble précisément et lieu publique (sans doute un peu folle mais pas assez pour m'embarquer dans quelque chose d'inconscient.)
Donc, mercredi.


Début de soirée. 20h/21h.

Ok...

20h30

Vendu. 20h30 mercredi.
Je vous dirai où.
Je vous souhaite une agréable nuit. Je m'en retourne à de saines lectures. (Saviez-vous que la sexualité des super-héros est passablement déviante?)


Douce nuit... F.

Il se trouve que mercredi était hier.