mardi 1 septembre 2015

N'importe quoi (Fin)

Aussitôt dit, aussitôt fait... Nous récupérons nos vestes et manteaux et nous mettons en route pour notre hôtel. En chemin, nous continuons à faire connaissance en plaisantant sur la situation.
C'est en dissimulant mal notre hilarité que nous passons devant le veilleur de nuit qui nous regarde avec un drôle d'air...

Ascenseur, carte dans la serrure, porte qui s'ouvre...

- Tiens, nous avions oublié d'éteindre! Suivi d'un énorme fou-rire.

- Oups, nous avons oublié de ranger nos jouets!

Il y en a partout: des godes sur le lit, des bas à droite à gauche, un pot de gel intime sur une table,  un bâillon, une cravache, etc.

- Et bien, je vois que vous vous êtes bien amusés avant de sortir, on dirait, dit Sylvia en retirant son manteau puis sa robe.

- Nous nous sommes échauffés comme de vrais sportifs, tout simplement, dis-je en quittant mes vêtements.

Voyant que ces messieurs sont forts vêtus, nous allons les aider à se mettre à l'aise... Très rapidement, nous atterrissons sur le lit et c'est reparti pour des mains et de corps dans tous les sens!
Gros fous-rires entrecoupés de gémissements. Nous devons être bruyants car le téléphone se met à sonner.

Le veilleur de nuit à reçu des plaintes de chambres voisines et nous prie de bien vouloir être plus discrets.

Au lieu de nous mortifier, cela nous fait encore plus rire et nous donne de nouvelles idées. Notamment à Sylvia qui allonge son mec sur le lit, le chevauche et se tourne vers Dédé en lui indiquant son cul.
Ni une, ni deux... Préservatif et il vient se plaquer contre elle. C'est d'abord un peu laborieux mais ça finit par fonctionner. 
De mon côté, je vais m'installer confortablement à la tête du lit, le dos calé entre deux oreillers. Au passage, j'ai récupéré Monsieur Rose, un rabbit... Un peu de lubrifiant que j'étale sur ma chatte à l'aide mon jouet. Je le passe et le repasse sur mes lèvres avant de l'y introduire. Mes jambes écartées dessinent un écran diffusant les images du trio ondulant devant moi.
Les râles sont forts. Sylvia pousse de petits cris aigus parfois.
J'ai augmenté la vitesse de Monsieur Rose.
Mon regard alterne de leurs visages à leurs corps mélangés aux ombres projetées sur les rideaux de la chambre.
La jouissance Sylvia déclenchera la mienne.

Il repartiront plus tard. Notre chambre sera toujours un immense champ de bataille.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire