Pour une fois, je ne suis pas en retard et ne tourne pas trop pour me garer.
J'arrive pile à l'heure du rendez-vous.
Merde, mais qu'est-ce que c'est que ce rade?
SOS
C'est moche et glauque.
Je suis à deux doigts de faire demi-tour.
Bon, en même temps, maintenant que je suis là, ça serait con.
J'entre dans le bar, du coin de l'oeil je vois un grand balèze au téléphone dehors.
Je croise le serveur qui aurait mieux sa place dans un funérarium. Celui-là, je suis certaine que si je lui file un de mes bas, il se pend avec dans l'arrière salle tellement il a l'air joyeux.
Je m'installe sans retirer mon manteau prête à me carapater rapidement si ça continue sur le même mauvais plan.
Quelques secondes plus tard, le grand balèze entre et se dirige vers moi.
- Je crois que nous avons rendez-vous... me dit-il.
- Oui, il me semble.
Bonjours d'usage, il s'installe tout sourire.
Il ne fait aucun doute que je lui plais.
De mon côté, c'est plus mitigé.
Même si j'aime les grands baraqués, il a un côté nounours que je n'aime pas spécialement.
M'enfin, bon, laissons sa chance au produit et au lieu de rester sur cette première impression, voyons ce qu'il me raconte.
La conversation est fluide. Il me parle de ses expériences passées, de sa vie de libertin et fini par me raconter sa life en me demandant conseil sur une propal' de boulot de grande envergure qu'il a reçu dans l'après-midi.
C'est un peu étrange. Il s'en rend compte et me dit:
-Je suis en train de te raconter un truc dont tu n'as probablement rien à cirer mais tu es la seule personne à qui je peux en parler parce que tu ne me connais pas et que je ne te connais pas. Tu es un terrain neutre. Au fait, je m'appelle Le cuisiniste. (C'est ce que m'a immédiatement inspiré son pseudo.)
-V .
Nous papotons comme deux copains. Il est enjoué. C'est sympa. Jusqu'à ce qu'il m'explique (dans les grandes lignes) que je suis quand même bien bonnasse.
J'arrive pile à l'heure du rendez-vous.
Merde, mais qu'est-ce que c'est que ce rade?
SOS
C'est moche et glauque.
Je suis à deux doigts de faire demi-tour.
Bon, en même temps, maintenant que je suis là, ça serait con.
J'entre dans le bar, du coin de l'oeil je vois un grand balèze au téléphone dehors.
Je croise le serveur qui aurait mieux sa place dans un funérarium. Celui-là, je suis certaine que si je lui file un de mes bas, il se pend avec dans l'arrière salle tellement il a l'air joyeux.
Je m'installe sans retirer mon manteau prête à me carapater rapidement si ça continue sur le même mauvais plan.
Quelques secondes plus tard, le grand balèze entre et se dirige vers moi.
- Je crois que nous avons rendez-vous... me dit-il.
- Oui, il me semble.
Bonjours d'usage, il s'installe tout sourire.
Il ne fait aucun doute que je lui plais.
De mon côté, c'est plus mitigé.
Même si j'aime les grands baraqués, il a un côté nounours que je n'aime pas spécialement.
M'enfin, bon, laissons sa chance au produit et au lieu de rester sur cette première impression, voyons ce qu'il me raconte.
La conversation est fluide. Il me parle de ses expériences passées, de sa vie de libertin et fini par me raconter sa life en me demandant conseil sur une propal' de boulot de grande envergure qu'il a reçu dans l'après-midi.
C'est un peu étrange. Il s'en rend compte et me dit:
-Je suis en train de te raconter un truc dont tu n'as probablement rien à cirer mais tu es la seule personne à qui je peux en parler parce que tu ne me connais pas et que je ne te connais pas. Tu es un terrain neutre. Au fait, je m'appelle Le cuisiniste. (C'est ce que m'a immédiatement inspiré son pseudo.)
-V .
Nous papotons comme deux copains. Il est enjoué. C'est sympa. Jusqu'à ce qu'il m'explique (dans les grandes lignes) que je suis quand même bien bonnasse.
Je souris et il me propose de quitter cet endroit parce que vraiment, c'est pas possible.
Il m'embarque dans son énorme 4x4.
J'apprécie sa bienséance lorsqu'il m'ouvre la porte et m'aide à grimper dans le véhicule.
A partir de là, je lui explique que je lui laisse carte blanche pour notre destination.
Il passe 2 ou 3 coups de fils et nous atterrissons dans un piano-bar dans le 5ième.
Je n'aime pas trop l'endroit qui ne cadre pas avec le personnage mais les mojitos n'y sont pas mauvais. D'ailleurs, je me sens un peu ivre.
Nous continuons à rire ensemble en nous découvrant des goûts et des expressions communs. Nous sommes bien plus détendus.
En parallèle, Dédé suit l'évolution de ma soirée. Je me m'en cache pas. Le cuisiniste ne s'en formalise pas et est bien content que je lui montre le sms que je suis en train d'envoyer et qui dit en substance que je passe une bonne soirée.
Il se fait tard. Nous quittons le bar.
De nouveau, il m'ouvre la porte de la voiture et m'aide.
J'attends qu'il entre également.
Clé de contact, etc.
Je lui dis de mon air angélique teinté de secrétaire salope (merci les cheveux longs, le chignon et les lunettes.):
- C'est quand qu'on baise?
J'apprécie sa bienséance lorsqu'il m'ouvre la porte et m'aide à grimper dans le véhicule.
A partir de là, je lui explique que je lui laisse carte blanche pour notre destination.
Il passe 2 ou 3 coups de fils et nous atterrissons dans un piano-bar dans le 5ième.
Je n'aime pas trop l'endroit qui ne cadre pas avec le personnage mais les mojitos n'y sont pas mauvais. D'ailleurs, je me sens un peu ivre.
Nous continuons à rire ensemble en nous découvrant des goûts et des expressions communs. Nous sommes bien plus détendus.
En parallèle, Dédé suit l'évolution de ma soirée. Je me m'en cache pas. Le cuisiniste ne s'en formalise pas et est bien content que je lui montre le sms que je suis en train d'envoyer et qui dit en substance que je passe une bonne soirée.
Il se fait tard. Nous quittons le bar.
De nouveau, il m'ouvre la porte de la voiture et m'aide.
J'attends qu'il entre également.
Clé de contact, etc.
Je lui dis de mon air angélique teinté de secrétaire salope (merci les cheveux longs, le chignon et les lunettes.):
- C'est quand qu'on baise?
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