samedi 6 avril 2013

Ebay by night 3


Nous sommes dans la rue. Nous marchons et Dédé se poste devant une porte à laquelle il sonne. Moi, je fais pas gaffe, je suis en train de raconter une connerie.
Une femme nous ouvre.

Oups! On s'est trompé de porte!
Hilares, nous arrivons devant la bonne porte.

Le patron nous accueille, me regarde et me dit:

- Mais nous avons diné l'un à côté de l'autre!
- Ah, non, pas possible. Nous n'avons pas diné... (Je jette un oeil malicieux à Dédé.)
- Mais si! Le bar machin! Tout à l'heure!
- Alors, oui, en effet, nous avons du nous y croiser. Nous y avons pris un verre.
- Je le savais!

Cet homme est chaleureux et son accueil convivial. Beaucoup plus que dans mon souvenir lointain. Remarquez que la seule et unique fois que je suis venue ici, le début de soirée avait été passablement alcoolisé et mes souvenirs sont un peu confus. Je ne suis même pas certaine que c'était le même homme!

Nous nous avançons dans la minuscule entrée. C'est très confiné et sombre. A droite, l'espace (placard!) fumeur, à gauche, le vestiaire à barreaux, au milieu une grande blonde fesses nues et bas accompagnée de deux hommes postés sur les deux petits canapés.
Elle est immense mais très jolie et appétissante: hanches rondes, longues jambes, taillée serrée dans une espèce de corset.

Clin d'oeil mutuel avec Dédé.

Lorsque l'espace se dégage un peu, je peux me changer. En fait, il s'agit surtout pour moi de virer mon pantalon (oui, ben, il fait froid et j'ai la crève!) et mon pull.
Dessous, je porte un ridicule bout de tissus. Il s'agit en fait d'une robe très près du corps et très courte en voile et matière "wet look." Mes hanches sont visibles sous le voile. Ma poitrine est péniblement enfermée dans les bonnets de la robe dotés de deux lanières se croisant sur le devant. Je reste jambes nues.
J'enfile une paire d'escarpins noirs vernis aux semelles rouges contrastant fortement avec l'argent de la chaine ornant ma cheville.


Mais, je ne suis pas encore prête....

Je tends à Dédé un lourd et épais collier en cuir doté d'un anneau sur le devant.

Je suis arrivée en retard plus tôt... Je serais donc soumise ce soir.

Relevant mes cheveux au dessus de la nuque, je le laisse me passer ce collier autour du cou.
C'est la première fois que je le porte et la première fois que je porte une marque distinctive de soumission en public.
C'est un peu étrange comme sensation mais j'aime bien.

 

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