samedi 5 novembre 2011

N'importe quoi!



Ce soir là, nous nous étions donnés rendez-vous à l'hôtel.

J'étais arrivée la première.
La chambre n'était pas très grande mais confortable. Par contre, horreur absolue!, le mini-bar ne contenait que de la bière. 

Qu'à cela ne tienne...

Allo, le bar? 2 doubles vodka, s'il vous plait.


C'est bien d'être arrivée avant lui, finalement. Ça me laisse le temps de me poser, de rafraichir un peu mon maquillage, d'arranger un peu ma tenue. Ça me permet aussi de sortir notre sac à malices contenant tout un tas d'accessoires rigolos comme des entraves reliées à un collier par une chaine, une cravache, un martinet ou encore une charmante culotte-gode en latex... Et, surtout, j'ai ainsi le temps de relire un questionnaire que nous avons mutuellement rempli.
C'est un truc issu de l'univers BDSM permettant de mieux cerner les envies et limites de chacun. Un peu chiant à remplir mais délicieusement excitant à lire.

Je m'installe donc sur le lit, un verre à portée de main, une clope au bec. C'est là que je me rends compte que les portes de l'armoire sont constituées d'un immense miroir. Intéressant et prometteur puisqu'il donne sur toute la longueur du lit... Je vois tout à fait comment l'exploiter.

J'ai un peu de mal à me concentrer sur ma lecture... Je suis impatiente et très excitée. Ça fait plusieurs jours que nous ne nous sommes pas vus et nous n'avons rien trouvé de mieux à faire que de faire monter la pression jusqu'à ce que ça en devienne insupportable... Et que je t'envoie une photo suggestive, et que je t'explique par le détail la manière dont je vais te coller au mur, etc. Bref, il fait 6 000 degrés dans mon string.

Après moult échanges de sms pendant qu'il est sur le chemin, il frappe enfin à la porte de la chambre...

Je te laisse t'installer, je suis en train de terminer mes devoirs de révision. Tu as une vodka dans le mini-bar.

Je retrouve ma place initiale et ça n'est pas innocent... D'où il est, il a une vue imprenable sous ma robe très courte, sur mes collants et surtout sur mes escarpins. Ce n'est pas de ma faute s'il est fétichiste et que j'adore les hauts talons!

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