Il est déjà tard mais l'envie et les désirs me taraudent.
J'aime cette décadence hors réalité dans laquelle je plonge bien volontiers. Elle nourrit mon imaginaire pourtant déjà bien fertile.
Oh, justement! Une idée...
Tu as de la fièvre (et moi je meure de froid. Alexandrie Rahh! Alexandra! Ahhhh! Mais tu vas te taire oui, petite voix malicieuse?!) Sais-tu que la fièvre est parfois un état permettant l'ouverture à d'autres perceptions?
Elle empêche de lutter et autorise un certain lâcher prise.
Ça tombe bien parce que ce soir j'ai décidé que c'était moi qui menait la danse.
Inutile de protester. D'ailleurs, je règle le problème en te bâillonnant.
Ce n'est pas suffisant? C'est bien ce qu'il me semblait...
Donne-moi tes mains. Non, je n'irai pas les chercher. Tu n'as d'autre choix que de m'obéir.
Assieds-toi sur ce fauteuil. Maintenant.
Oui, je sais que cela n'est pas aisé lorsque l'on a les mains liées dans le dos. Mais, que croyais-tu?
Ta nudité est un régal... Cela doit être fort désagréable de grelotter comme tu le fais. Peut être que si je me tourne pour dévoiler le dos de ma robe descendant très bas sur mes reins... Je m'appuie sur ma cravache pour mieux cambrer mon dos.
Mais qui t'as autorisé à bander? Certainement pas moi.
Je m'approche de toi. Je te toise en venant poser mon escarpin sur ta cuisse, le fin talon s'y enfonce un peu. La large fente de ma robe s'ouvre sur mes bas et l'attache de mes jarretelles.
L'extrémité de la cravache est à présent sur ton gland.
Tu aimerais savoir ce que j'ai l'intention de faire, n'est-ce pas? Tu espères autant que tu crains le moindre de mes mouvements.
(A suivre...)
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