Je dépose la bougie au sol en te contournant à nouveau. J'écarte tes jambes pour me mettre à genoux devant toi.
J'ai envie de me faire plaisir...
Alors, je happe ta queue d'un coup. Je l'avale pour qu'elle se retrouve tout au fond de ma gorge. Ma salive dégouline et je m'en fous. Je reste ainsi quelques instants, sans bouger, savourant ta surprise et ton plaisir.
L'une de mes mains vient jouer avec tes couilles, les caressant. Je relève un peu la tête pour te branler pendant que la pointe de ma langue agace ton frein. Je sais que c'est le meilleur moyen de te faire jouir. Mais, le moment n'est pas venu. Je préfère de loin te mener au bord de l'orgasme sans jamais t'y amener complétement.
Tu t'agites sur ton fauteuil. Je sais que ce que je te fais est insupportable mais tellement bon...
Je m'amuse longement ainsi jusqu'à ce que je décide qu'il est temps de te dégourdir les jambes.
C'est une femme qui se contrefout des convenances.
C'est une femelle extravertie dont l'un des grands plaisir est de rendre l'autre fou de désir par tous les moyens possibles.
Elle pourra adopter des postures au delà de toute impudeur, révélant les moindres détails de son anatomie, écartant consciencieusement tous les replis de sa chatte, ouvrant son cul au maximum.
La salope obscène ne manquera pas d'avoir un regard franc et direct. Elle montrera ainsi qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait et qu'elle aime ça.
La salope obscène ne se privera surtout pas de dire, de décrire dans des termes crus et sans détours ce qu'elle attend de son partenaire de jeu et ce qui l'excite, n'importe où, n'importe quand, en n'importe quelle circonstance de jeu. De même, elle exprimera ses sensations lorsqu'elle baise.
Son vocabulaire? Tout le dictionnaire... De la grossièreté à la vulgarité en passant par la finesse et les jeux de mots tendancieux qui, pourtant, semblent tellement innocents. Prends-moi, baise-moi, encule-moi, viens, j'ai à te parler ;-), je veux te sucer, branle-toi, branle-moi, lèche-moi, baise-cette fille, regarde-moi...
La salope obscène est provocante et joueuse. Tantôt soumise, tantôt dominante, elle se livre sans aucune retenue autant qu'elle manipule... A condition d'avoir un partenaire à la hauteur de ma perversité.
A: Oui et non, parce que tu vois, moi, j'ai le vagin court, alors, une trop longue, ça me fait mal. Par contre, il faut qu'elle soit épaisse pour bien me remplir.
B: Ah, oui, épaisse, c'est bien ça! Mais, j'aime bien les longues aussi, justement parce que j'adore quand elle vient taper dans le fond. C'est trop bon.
C: Non, mais la bonne taille c'est celle qui t'es adaptée quoi! Parce que pour la sodo, un grosse épaisse, SOS!
Moi: Heu... non, non, rien, je vous écoute...
B: Ouais, mais, quand même, ça compte... Franchement quand tu te retrouves avec un mec et qu'il en a une rikiki au point d'avoir envie de lui demander s'il y est, là, c'est chaud!
A: Faut pas non plus voir les extrêmes, hein. L'essentiel est que le mec sache s'en servir parce qu'un gros gourdin mal irrigué, c'est pas terrible non plus.
C: Oui, c'est vrai. T'as raison.
Moi: Ouais, enfin, c'est ce qu'on dit pour rassurer les mecs ça! C'est pas un reproche et je préfère également dire ce genre de chose plutôt que de me retrouver face à quelqu'un qui perd tous ses moyens.
Ceci dit, un gourdin mal irrigué est un gourdin mal stimulé...
A: Qu'est-ce que tu veux dire?
B: ???
Moi: non, non, rien... Continuez!
C: Toi, tu ne nous dis pas tout! Aller, raconte quoi!
Moi, levant les yeux au ciel d'un air inspiré et songeur: Que voulez-vous que je vous dise? Une belle, longue et grosse queue bien épaisse, c'est très agréable. Avec un peu de "doigté", aucun soucis pour la rendre bien dure.
B, sourire aux lèvres: Tu parles de...?
Moi: Oh! Je ne dis rien du tout... Ah, si, une dernière chose... Aucun problème pour la sodo...
Je m'immobilise quelques instants pour écouter ton souffle qui s'est brutalement accéléré.
Ne rêve pas... Il n'est pas question que je vienne m'empaler sur toi...
Au lieu de ça, je me laisse glisser sur les genoux et pose mes mains au sol pour peu à peu étendre mes bras vers l'avant. Je sais parfaitement ce que je fais, je sais pertinemment que la vue que je t'offre est l'un de tes péchés mignons.
Je ramène un bras vers ma croupe tendue. L'un de mes doigts parcourt mes lèvres, s'y attarde, disparaissant parfois et remonte vers mon cul. Mon doigt navigue comme bon lui semble, décrit des chemins tortueux, se promène, tourne et retourne. Je ne te vois pas mais j'imagine très bien la tête que tu dois avoir. C'est délicieux de jouer avec ton désir. C'est aussi une douce torture pour moi car j'ai, évidemment, très envie de sentir tes mains partout sur moi.
Ce que tu n'avais pas remarqué, ce sont ces bougies posées au sol, juste à côté de moi.
Je m'en saisi en me relevant.
J'en allume une et viens me placer dans ton dos. Je bascule ta tête en arrière en saisissant tes cheveux pour que tu vois bien mon visage et mon regard pervers.
Alors, lentement, je penche la bougie. Une goutte de cire vient d'atterrir sur ton téton droit... A nouveau, tu gémis et proteste, certainement à cause de la brulure, même si légère, ayant mordu ta chaire. Tu ne sais pas à quoi t'attendre, je le vois bien.
Je te contourne pour me placer devant toi.
Alors, que penses-tu de mon nouveau jouet?
Je joue avec la flamme devant ton visage, inclinant plus au moins la bougie qui répand sa cire sur ton torse. A chaque goutte qui tombe, tu te crispes mais, lorsque je baisse le regard je constate avec plaisir que mon manège t'excite terriblement.
J'approche la bougie de ma bouche carmin et la souffle...
C'est pile le moment que je choisis pour utiliser la cravache sur ton sexe: un petit coup bref qui claque fort.
Tu sursautes en grognant sur ton fauteuil, autant de surprise que de plaisir. Je souris en coin.
Je me penche un peu vers toi pour te susurrer au creux de l'oreille: Ce n'est qu'un aperçu de ce qui t'attend.
Je m'éloigne alors et me place face à toi. J'ôte ma robe en prenant tout mon temps, lien après lien, bouton après bouton. Le tissus glisse le long de mes hanches et termine sa course à mes pieds. J'avance d'un pas. Je ne suis plus vêtue que de mes bas, de mes escarpins et.... de la cravache.
Tu aimerais que je te libère, n'est-ce pas? Tu aimerais pouvoir me prendre, là maintenant tout de suite, profiter de mon corps, de ma chatte, de ma bouche et de mon cul? Le moment n'est pas venu et il n'est pas dit qu'il vienne ce soir...
Mes faveurs se méritent et pour l'instant, je ne vois qu'un homme nu, fiévreux et sans défenses.
J'adore jouer avec toi, comme ça. Je sais que ton esprit est brouillé par la fièvre et par le désir. J'ai envie de te faire perdre pied.
De le pointe de la cravache, je relève ton visage. Celle-ci descend ensuite le long de ton corps pour te faire comprendre que je souhaite que tu écartes les jambes. Tu obtempères, forcément...
Je m'approche de toi et viens me placer entre tes jambes. Mes seins viennent caresser ton visage.
Je me retourne rapidement.
Tu as mon cul en gros plan. Je sens derrière moi que tu tentes d'approcher ton visage.
Non, n'y pense même pas.
Tu n'en auras pas l'occasion, de toute façon, puisque je me baisse un peu en m'appuyant sur tes cuisses pour que mes fesses viennent frôler ta queue puis s'y frotter franchement.
Je pousse le vice jusqu'à laisser ton gland se poser contre ce si petit orifice que tu aimes tant prendre.
(A suivre... Héhé! Frustrant, non? Oui, je suis une garce...)
Il est déjà tard mais l'envie et les désirs me taraudent.
J'aime cette décadence hors réalité dans laquelle je plonge bien volontiers. Elle nourrit mon imaginaire pourtant déjà bien fertile.
Oh, justement! Une idée...
Tu as de la fièvre (et moi je meure de froid. Alexandrie Rahh! Alexandra! Ahhhh! Mais tu vas te taire oui, petite voix malicieuse?!) Sais-tu que la fièvre est parfois un état permettant l'ouverture à d'autres perceptions?
Elle empêche de lutter et autorise un certain lâcher prise.
Ça tombe bien parce que ce soir j'ai décidé que c'était moi qui menait la danse.
Inutile de protester. D'ailleurs, je règle le problème en te bâillonnant.
Ce n'est pas suffisant? C'est bien ce qu'il me semblait...
Donne-moi tes mains. Non, je n'irai pas les chercher. Tu n'as d'autre choix que de m'obéir.
Assieds-toi sur ce fauteuil. Maintenant.
Oui, je sais que cela n'est pas aisé lorsque l'on a les mains liées dans le dos. Mais, que croyais-tu?
Ta nudité est un régal... Cela doit être fort désagréable de grelotter comme tu le fais. Peut être que si je me tourne pour dévoiler le dos de ma robe descendant très bas sur mes reins... Je m'appuie sur ma cravache pour mieux cambrer mon dos.
Mais qui t'as autorisé à bander? Certainement pas moi.
Je m'approche de toi. Je te toise en venant poser mon escarpin sur ta cuisse, le fin talon s'y enfonce un peu. La large fente de ma robe s'ouvre sur mes bas et l'attache de mes jarretelles.
L'extrémité de la cravache est à présent sur ton gland.
Tu aimerais savoir ce que j'ai l'intention de faire, n'est-ce pas? Tu espères autant que tu crains le moindre de mes mouvements.
Les journées sont longues quand on ne bosse pas.
L'avantage, c'est que ça laisse du temps pour réfléchir à la soirée et à
l'accueil que l'on peut réserver à son chéri. D'ailleurs, finalement, les
soirées se ressemblent...
19h00:
Je sais qu'il ne sera pas là
avant 20h30 au minimum. J'ai encore du temps. Mon sexe est entièrement épilé
et lisse, comme il aime.
19h20:
Je passe par la douche afin d'être
fraiche pour son retour.
19h35:
J'enfile cette robe noire, ultra
courte et moulante au décolleté vertigineux qui me donne un air de pute et que
nous avions acheté ensemble pour notre première sortie en
club.
19h55:
Je me hisse sur ces immenses talons que nous avions
pris en même temps que la
robe. Je sais que ça l'excite de me voir vêtue ainsi... Je sais
qu'il aime quand je suis chienne et allumeuse...
20h00:
Je suis
prête. Je me sers un verre de Bordeaux et m'installe sur le lit.
J'attends...
20H45:
Il rentre. Sourire aux lèvres, il n'a pas fait
attention à ma tenue. Je ne dis pas un mot. Je le fixe du regard. Il me demande
pourquoi je le regarde ainsi. Je me lève, il comprend.
Je l'enlace, nous
nous embrassons. Sa main glisse sous ma robe: "Hum, j'aime bien ton string"
Je m'en doutais puisque je n'en porte pas. Ses doigts frôlent mon sexe et je
vois ses yeux briller de cette lueur si particulière lorsqu'il se rend compte
que, ce soir, je suis imberbe.
Je me colle à lui... Il n'y a aucun
doute... Sa queue est déjà dure... Son costume tombe, puis sa chemise et son
boxer.
Je l'assois sur le bord du lit, lui écarte les cuisses et
m'agenouille entre elles. Je gobe son sexe avec avidité, il semble
apprécier...
Ma robe est remontée sur mes hanches. Je me lève, me
retourne et viens m'empaler sur son sexe dressé. Je me joue de son désir et
de son plaisir. J'accélère le rythme puis ralentit, variant la profondeur de la
pénétration...
Je me dégage et me retourne à nouveau. Sans un mot, je
prends sa main pour lui faire comprendre que je veux qu'il se lève.
Appuyant mes bras sur le bord du lit, je lui offre ma croupe. A lui
d'imprimer le rythme qui lui convient. Je dégouline...
A son tour de
jouer avec mon plaisir.
Après m'avoir fait jouir, il m'allonge sur le
lit. Il me prend sauvagement, frénétiquement jusqu'à la jouissance. Il
s'écroule sur moi. Nous reprenons notre souffle.
Au bout de quelques
minutes...
"Bonsoir Mon Chéri, tu as passé une bonne
journée?"
(Oui, je sais, j'ai versé dans la facilité pour le
titre... Mais après tout pourquoi pas?!)
Les sites de rencontres
spécialisés ne sont pas tellement différents des sites plus traditionnels. On y
trouve de tout et de rien. Beaucoup de rien, d'ailleurs...
- Des couples.
Enfin, des couples... oui, ma femme est
libertine mais là, elle a piscine, poney, cours d'élevage de
bigorneaux,... - Des femmes fantômes: jamais connectée, jamais
dispo, etc. - Des femmes brésiliennes: Oui, je suis une femme mais je m'appelle Robert et
j'ai des grosses couilles... - Des hommes souvent persuadés
qu'exhiber leur bite en gros plan va attirer le chaland. Y'a sûrement des
amateurs/amatrices mébon, je salue rarement les gens en leur serrant la bite
pour faire connaissance. - Des analphabètes: Et là, je ne parle pas QUE des
LOLkikouMDR-je-fais-une-faute-à-chaque-lettre mais aussi des Hum, t'es trop bonne, mam'zelle, tu baises?
Encore un qui ne sait pas lire et n'a pas remarqué que je suis
équipée d'un poilu qui n'est pas optionnel...
Inutile de faire une liste
à la Prévert, il y a vraiment de tout et pour tous les goûts.
Et, il
arrive parfois qu'au détour d'un clic, on tombe sur un profil intriguant qui
résonne et raisonne.
Pour autant, ça n'a pas été le "coup de foudre." Je me
souviens bien être passée il y quelques mois sur cette fiche et avoir vu le logo
signalant que nous avions un nouveau message tchat en train de clignoter dans
les secondes qui ont suivi. Je n'avais donné suite: pas envie, pas le temps, pas
séduite, etc.
Et puis, "la fiche" a résisté et est revenue à la charge
pour finir par discuter avec mon compagnon.
Il y a 15 jours/3 semaines,
alors que j'étais seule et désoeuvrée à la maison, "la fiche" est venue
blablater en saluant Monsieur. Me sentant d'humeur pour une fois urbaine, j'ai
signalé que ce n'était pas lui mais elle ce soir là. Un mot en entraînant un
autre, j'ai passé une très agréable soirée à tchater avec "la
fiche."
C'est rigolo, les rencontres électroniques... Bien que nous
soyons tranquillement installés chacun chez soi, planqués derrières nos
claviers, il arrive que quelque chose, qu'un petit truc en plus parvienne à
passer. C'est souvent assez inexplicable, lié à l'utilisation d'un vocabulaire
commun qui fait qu'on découvre chez l'autre des choses qui font parti de notre
quotidien.
Très enjouée, j'ai parlé de "la fiche" à mon ami.
Il s'en
souvenait pour avoir bien accroché avec.
Il n'en a pas fallu plus pour
qu'un rendez-vous soit pris pour le mardi
suivant...
Je suis arrivée en premier dans le bar que j'avais
choisi car spécialisé dans une boisson que les deux hommes aiment
particulièrement.
Tétanisée... J'étais tétanisée, comme souvent dans ce
genre de situation. Raide comme un piquet sur le fauteuil, coincée dans ma
petite robe dont je tirais sans cesse le bord de crainte que mes jarretelles ne
dépassent. Je dépiautais un kleenex roulé en boule dans le fond de ma poche en
guettant anxieusement l'arrivée de ma moitié dont la présence me rassure. Je
priais (on se demande quoi, d'ailleurs!) pour que "la fiche" n'arrive pas avant.
J'ai été (un peu) soulagée quand mon ami a poussé la porte en premier.
Il est venu s'installer près de moi et nous avons "smssé" "la fiche" pour lui
signaler notre présence.
Pas de réponse...
J'ai immédiatement
pensé que nous avions à faire à une personne qui disparaîtrait dans les limbes
du net plus rapidement qu'elle n'était apparue. Dommage.
Au bout de
quelques minutes... Mon GSM s'est agité sur la table. "La fiche"
arrivait...
Ce coup-ci, j'étais pétrifiée... Peur de m'être plantée,
de tomber sur quelqu'un qui ne m'attirerait pas du tout, de ne pas savoir quoi
dire et de nous retrouver dans ces situations pénibles de vide dont je ne sais
jamais comment me sortir.
A chaque fois que la porte s'ouvrait, je
retenais mon souffle.
Et puis, "la fiche" est arrivée.
Grand,
brun, l'air un peu paumé, nous cherchant du regard.
Premier
soulagement.
Passé le flottement des premiers instants, nous avons pu
faire connaissance. Je n'étais pas pour autant plus à l'aise: impossible de le
regarder dans les yeux, mon regard fuyait malgré moi. Par chance, très vite,
ce qui passait par claviers interposés est revenu. Je me suis détendue (avec
l'aide d'un cocktail, il est vrai) et nous sommes allés de découvertes amusantes
en découvertes amusantes. Comme on dit, le hasard fait parfois bien les choses
jusqu'à faire débarquer mon meilleur ami qui bossait à 2 pas de là sans que je
le sache!
Nous avons continué à discuter de tout, de rien, de nos
conceptions du libertinage, sur le fait que nous souhaitons que ces instants
restent des "cerises sur la gâteau" de notre sexualité, trinquant à l'occasion
avec un voisin de table anglais très jovial. Les regards ont fini par se
croiser...
Il était déjà tard. Nous n'avons pas eu besoin de nous
"consulter" mon compagnon et moi pour lancer la proposition d'une nouvelle
rencontre pourquoi pas plus épicée. Cette proposition a reçu un accueil
franchement positif...
C'est lui, appelons-le Igor (non pas d'Hossegor, cherche pas, t'as tort.
Ok, j'arrête mes conneries!) qui a lancé les hostilités la semaine
suivante... Vous faites quoi le WE
prochain?
Heu... , rien de prévu, pourquoi?
Vous préférez la
verdure de la campagne ou l'agitation parisienne?
La verdure...
Voilà, c'était fait... Un homme allait venir passer le WE
avec nous. Des tonnes d'images, sons, impressions m'ont envahie les jours
suivants, comme des flashs. Difficile de les exprimer avec des mots. La
tension est montée petit à petit. Ça faisait déjà longtemps que nous
avions parlé le bisexualité masculine avec mon copain. Il n'était pas
contre, tant que nous restions dans une sphère soft et moi, ça me faisait
franchement triper. A part une vague expérience très chaste un soir, en club,
nous n'avions jamais eu l'occasion d'essayer... Nous avions donc inclus
les hommes bi dans notre fiche sur un célèbre site de rencontres échangistes en
prenant soin de préciser que nous n'étions pas dans une démarche "très bi" comme
on dit dans ce genre d'endroit. Peu de retours, dommage... En même
temps, nous n'étions pas pressés. Oui, mais, là, nous étions pratiquement
au pied du mur.
Lundi.
P'tain, p'tain, p'tain, c'est quoi ce
bordel qui me gratte l'oeil. P'tain, p'tain, p'tain, y'a vraiment un mec qui
vient ce WE?
Mardi.
P'tain, p'tain, p'tain, Chéri, tu veux pas
vérifier, mais je crois que j'ai la paupière qui crame, là. Y'aurait pas de la
fumée des fois? P'tain, p'tain, p'tain, je vais jamais réussir à
assurer...
Mercredi.
P'tain, p'tain, p'tain, c'est joli cette
boursouflure rougeâtre de la paupière, ça va bien avec mon manteau. P'tain,
p'tain, p'tain, j'vais lui faire peur à ce pauvre
garçon.
Jeudi.
P'tain, p'tain, p'tain, pas d'autre choix... Faut
que j'aille chez le toubib. Bravo! Vous avez gagné un zona! Toutes mes
félicitations!
Le soir...
Dis, Igor? T'as déjà eu la
varicelle?
Ben, stadire que y'a V. qui
ressemble à un panda... Vendredi: P'tain,
p'tain, p'tain, j'ai rien à me mettre pour demain. Trop
l'angoisse!
Je ne suis pas une fille pour rien!
Je rentre
sagement chez moi après une séance de shopping où pour une fois je trouve des
trucs qui me plaisent et au format naine de jardin. Bon augure?
Mon chéri
est déjà parti à la
campagne. Je le rejoindrai le lendemain. Nous échangeons
quelques mails durant la soirée pour partager nos impressions à quelques heures
de...
J'ai encore plus d'images en tête... Je vois la lumière douce et
tamisée de la chambre, des ombres projetées, des bras mélangés. J’imagine la
texture de leurs peaux contre la mienne, la géographie d’un corps que je ne
connais pas.
Je m’endors sur ces sensations…
Le jour J est arrivé.
J’emballe quelques affaires et part. Je suis un peu déphasée, bien stressée et
je chante à tue-tête dans la voiture. Les autres conducteurs
doivent me prendre pour une dingue. C’est pas grave, j’ai l’habitude. Je me
laisse surprendre par la vitesse… Près de 180 km/h avec ma clio, est-ce bien
raisonnable ?
J’arrive à la campagne, le cheveu en bataille, la tronche
en biais, l’œil écarlate. Va y avoir du boulot pour rendre tout ça appétissant
! Vers 15h30, j’attaque mon rituel…
A chaque expérience de ce genre,
j’ai besoin de prendre une longue douche très chaude, de me récurer à fond pour
entamer une sorte de transformation. Je passe d’un look girl next door à un look
plus travaillé. C’est comme si j’enfilais un habit de scène.
Pour la fin
de l’après midi, j’ai prévu LA robe en dentelle que j’ai cherché pendant des
mois et que j’ai miraculeusement trouvé la veille. Aujourd’hui, j’ai
décidé de faire ma Carla… J’entoure ma taille d’un porte-jarretelles, je glisse
mes jambes dans des bas… Ma robe est très près du corps, vraiment… Elle ne cache
rien de mes courbes. Mon absence des sous-vêtements et la présence des
jarretelles doivent se deviner… J’aime assez l’idée.
Il est maintenant
16h30. Il ne va plus tarder. Ma tension interne monte d’un cran.
Mon ami
a encore quelques trucs à faire. Il navigue en boxer. Je l’observe du coin de
l’œil… Vu mon état, il va pas falloir qu’il reste comme ça trop longtemps
!
J’enfile mon manteau et m’apprête à aller récupérer Igor. Je n’en ai
pas besoin… Je le vois arriver dans l’allée.
Je le kidnappe pour faire un
peu de tourisme et laisser du temps à mon ami.
Nous nous promenons en
ville, Igor et moi. Il fait un froid redoutable. J’aimerais le saisir par le
bras et profiter de sa chaleur, mais je n’ose pas… Je suis trop intimidée. Au
détour d’une église, nous entendons une messe où il est question du bien et du
mal, du démon. Si ce pauvre curé savait qu’il abrite au moins deux diablotins
qui sont sur le point de s’abandonner aux délices de la luxure ! Ca lui
retournerait certainement la soutane !
Le temps passe vite et il est déjà
l’heure de rejoindre mon copain…
Je ne suis toujours pas très à l’aise.
Je m’installe sur un bout de canapé sur une demie fesse. Manu militari, mon
compagnon me colle entre eux deux. Gloups… Une coupe, puis deux coupes de
champagne sont les bienvenues !
Nous partons dîner en extérieur. Le
repas est entrecoupé d’éclats de rire et de sous-entendus prometteurs. Oui, je
suis une vraie gourmande, Igor. A n’en pas douter.
Nous sommes de retour...
L'ombre des bougies
danse dans nos verres. Je suis à nouveau assise entre eux deux.
Nous
devisons gentiment. La main d'Igor vient frôler mon bras, celle de mon ami est
posée sur ma cuisse.
Respirer, penser à respirer.
Igor se penche
vers moi et m'embrasse. A pleine bouche. Un baiser profond et langoureux. Mon
mec nous regarde.
Oh, p'tain! Alerte rouge!
Je me décompose mais
ne montre rien de ma panique.
Je souris à Igor et reprenons notre
discussion là où nous l'avions laissée.
Sa main est à présent en train de
jouer avec la bordure de ma robe, dévoilant la dentelle de mon
bas.
C'est joli, ce jeu de
transparence. J'aime bien, me dit-il.
Ah? Tu aimes la transparence? Alors, j'ai mieux à te
proposer...
Mon ami est en train de changer de cd sur
la platine.
Je me doute qu'il n'en perd pas une miette.
Je me lève,
les laisse tous les deux et monte à l'étage. Je sais que mon cul est en ligne de
mire... Forcément, l'escalier est tout proche et ouvert. Il permet de
voir...
Je reviens quelques minutes plus tard...
J'ai revêtu une
longue nuisette en voile noir transparent au dos dénudé jusqu'à la naissance des
fesses. Dessous, je ne porte qu'un string. Je prends mon temps pour descendre.
Je joue avec l'ombre et la lumière... Je sais qu'on devine
plus mon corps qu'on ne le voit réellement. Je me plante face à eux quelques
instants.
Je suis à nouveau installée entre eux. Mon compagnon s'approche
de moi, sa main glisse sur le tissu. Il joue avec mon téton. Igor est très
intrigué par le bijou qu'il devine sur mon sein... Il repousse doucement
l'ouverture de mon décolleté. Mon sein est nu. Il l'observe quelques instants et
vient y poser sa bouche.
Mes jambes se retrouvent subitement posées sur
le bord de la table basse... Leurs mains furètent partout sur mon corps. Elles
se font très audacieuses. Celles de mon ami font remonter ma nuisette et
viennent jouer avec mon string.
Igor aussi a décidé d'aller explorer mon
string. Il sait que j'y ai un autre bijou caché... Les rôles sont inversés...
Mon chéri vient de retrouver ma poitrine pendant qu'Igor fait courir ses doigts
sur mon sexe.
J'adore...
Je suis très excitée mais, je suis à
l'étroit coincée sur ce canapé...
Je leur propose alors: Et si nous nous installions plus
confortablement?
Je les devance en me levant.
Je dénoue le lien de
ma nuisette en montant les escaliers et je la laisse glisser doucement. J'ai les
seins nus.
Je les entends derrière, ils me suivent...
Ma nuisette
est un vague souvenir. Mon string a disparu. Je suis complétement nue sur le
lit. Mon ami aussi. Igor a réussi à conserver son boxer même s'il semble bien à
l'étroit dedans. Je suis surprise de constater qu'il est humide de liquide
séminal lorsque je cherche à virer ce bout de tissu qui m’empêche d'accéder à sa
queue.
Mes mains sont devenues indépendantes. Elles frôlent, caressent,
empoignent. Je ne contrôle plus rien du tout. Je me plonge toute entière dans
les sensations. Je sais que je peux m'abandonner car mon compagnon est là. Je
sais aussi qu'il est profondément excité par la situation. Mon désir n'en est
que décuplé.
Alors, je bascule... Leurs mains, leurs corps, leurs sexes
sont partout à la fois.
Je suis reine sous leurs caresses. Je suis au
centre de leurs attentions. Paradoxalement, je me vis aussi comme complétement
soumise à leurs désirs.
L'orgasme monte. Je le sens gronder au fond de
mes entrailles.
Les doigts d'Igor dans mon sexe, les baisers et caresses
de mon ami... Je lâche prise dans un orgasme violent et humide qui se termine
dans un éclat de rires...
C'est vrai,
nous ne t'avions pas prévenus qu'il m'arrivait parfois d'être un peu
fontaine.
A partir de ce moment, ma mémoire se brouille...
Trop d'informations en même temps court-circuitent mon esprit.
Mais, je
garde toujours en tête mon grand fantasme... Jusqu'à ce moment là, ils ne se
sont pratiquement pas touchés.
C'est tout mélangé dans ma tête...
Je me revois
allongée sur le lit, gémissante, mon copain la tête entre mes jambes, Igor
couvrant ma poitrine de baisers. Je revois son visage glisser doucement vers les
cuisses de mon compagnon, descendant peu à peu vers son sexe. Je revois sa bouche
le happer. Je me souviens du sourire qui a immédiatement éclairé mon visage. Je
sens encore le poids du corps d'Igor au dessus du mien à ce moment
là...
Et paf! Plus rien, plus de lien, d'autres souvenirs viennent
s'intercaler.
Je caresse Igor... Il semble excité comme c'est pas permis.
Je me délecte de son sexe alors que mon chéri se trouve dans mon dos. Doucement,
je saisis sa main. Je suis un peu tremblante, je ne sais pas si c'est le bon
moment et quelles seront leurs réactions mais je veux que nous nous occupions de
lui tous les deux. Je recule mon visage pour mieux voir ce qui se passe. Igor
est aux anges, je suis aux anges également.
Je ne sais pas trop comment
mais quelques instants plus tard, je ne suis plus dans le même sens et j'observe
MON homme en train de donner du plaisir à un autre homme avec sa bouche.
J'observe comme une élève appliquée. Et puis, je constate avec délice que c'est
exactement ce que j'avais imaginé. Ça me rend complétement dingue. Je me suis
redressée et d'un clin d’œil complice nous avons convenu qu'il était vraiment
temps d'enfiler un bout de plastique.
Igor me prend pendant que mon
copain s'occupe de mon clito. C'est infernal, je n'y tiens plus. Game over, je
jouis. Igor également. Pratiquement en même temps que moi. Ça
l'amuse.
J'aime ces moments de purs plaisirs où chacun d'entre nous est
comblé. Il y a un peu de magie dans tout ça. Les désirs des uns font écho au
plaisir des autres dans une sorte de fusion extatique. Nous ne sommes plus un
trio HHF juste 3 êtres.
Le nuit s'est poursuivie dans le même esprit...
L'après midi suivant aussi...
Lorsqu'Igor
est parti, nous avions tous les yeux qui pétillaient. Nous devrions nous revoir
prochainement...
J'écris depuis déjà longtemps mais je n'avais jamais songé à en faire autre chose qu'un plaisir solitaire. J'ai parfois posté des textes sur des fora mais sans plus...
Et puis, récemment, j'ai laissé libre cours à ma folie douce à l'occasion d'une rencontre aussi inattendue que fantaisiste. J'ai lâché tout ce qui pouvait freiner ma vie sentimentale et surtout sexuelle. Une véritable rupture, dans tous les sens du terme.
A cette occasion, sentant mon partenaire réceptif et comme j'avais très envie de provoquer une grande excitation chez lui, j'ai ressorti quelques textes que je lui ai envoyés. Il a apprécié mes écrits et m'a soufflé que je devrais les publier, alors,
Pour.quoi pas? (Private joke.)
Ce blog sera donc constitué de récits de mes escapades sexuelles mais aussi de sujets imaginés de toutes pièces. Parfois, la réalité sera mélangée à la rêverie.
Comme je suis plutôt joueuse et partageuse, il me semblait logique que Dédé (oui, ce nom est ridicule, nous sommes bien d'accord!) participe à sa façon. Sa mission sera de me proposer des mots clefs, des sujets, des ambiances à partir desquels j'écrirai.
Pour commencer, les deux textes qu'il a déjà lu. Ils sont "bruts de fonderie" car j'ai pour habitude d'écrire à la volée sans retravailler mes écrits. Ils sont très imparfaits mais c'est comme ça que je les aime car ils sont remplis de spontanéité.