samedi 6 avril 2013

Ebay by night 5



Nous montons l'escalier en colimaçon, lui aussi très casse-gueule.

A l'étage, à droite, une grande pièce avec croix de Saint André, une drôle de chaise et le cheval d'arçon sur lequel je m'étais retrouvée la dernière fois que je suis venue ici. Il a changé de pièce puisqu'il se trouvait précédemment dans un petit salon.
Nous retrouvons la blonde aux fesses nues. Elle est installée dessus à califourchon, la croupe offerte.
Un homme est devant sa tête pendant que l'autre caresse son sexe en expliquant que c'est une salope offerte.
Il y a pas mal d'hommes seuls observant la scène. Je sais que Dédé n'aime pas trop ça. D'ailleurs, très vite, il me dit "Viens..." en m'entrainant vers la sortie.

Nous furetons rapidement vers les deux autres pièces de l'étage.
La table gynécologique est toujours là mais le petite pièce attenante a changé de déco.
Au lieu du cheval d'arçon et d'un grand miroir se trouve un bureau et un fauteuil.
Je me marre en disant:

Zut alors! Plus de grand miroir! Tu te souviens de mon fou-rire ici?

Il sourit.

Nous regagnons alors le bar.

La femme aux bras entravés est maintenant debout au milieu de tout le monde. Ses mains sont liées et maintenues en l'air grâce à un crochet du plafond.
Elle est exposée, immobile et silencieuse.
Son dominant la positionne comme il l'entend, comme un objet.

Très franchement, je suis totalement hermétique à ce genre de pratiques. Je n'arrive pas à comprendre où est le plaisir. Avec Dédé, nous nous disons que nous ne devons pas être assez cérébraux pour comprendre et qu'il est temps d'aller fumer une clope. Et ce d'autant plus que le couple peu assorti (la blonde en latex et son mec moche) s'y dirigent.
 
Dédé veut la voir de plus près. Par contre, il est prévenu que son mec, c'est no way.

Nous nous retrouvons au fumoir avec eux. Je profite d'un fil dépassant de la robe de la nana pour engager la conversation. "Pardon... Vous êtes si jolie que ce fil ne mérite pas d'être là." dis-je en cachant ce fil disgracieux.
Elle me sourit. Nous papotons 5 minutes de choses et d'autres et tout compte fait nous nous barrons vite fait... Ils ne nous intéressent pas... Elle est bien foutu mais son visage est assez disgracieux. Sans compter que "ça" ne passe pas.



A suivre...

Ebay by night 4



Nous empruntons le petit escalier casse-gueule menant au sous-sol.

Il y a déjà beaucoup de monde et presque tous les fauteuils sont occupés. Tous les âges, toutes les corpulences, des couples, des hommes seuls.

Nous gagnons le bar où nous saluons la très jolie serveuse.

D'où je suis, je domine la salle puisque le bar est sur une espèce d'estrade.
Je me sens observée et ça doit être le cas puisque tout le monde regarde tout le monde de manière très ouverte. C'est comme si les uns et les autres jaugeaient la marchandise. L'ambiance est bizarre, très différente d'un club libertin "traditionnel." Je ne suis pas très à l'aise. Mais, ça va... Dédé est près de moi, une main posée sur ma hanche. Je n'ai rien à craindre.

J’aperçois la blonde aux fesses nues dans le fond. Elle porte désormais un collier et l'un des mecs l'accompagnant tient dans la main sa laisse. Dédé me fait remarquer une très belle fille moulée dans une robe de latex très décolletée dans le dos. Elle est ravissante mais le type l’accompagnant n'est vraiment pas possible!
Sur la droite une femme plus très jeune est assise, le regard fixe. Ses bras sont entravés par des chaines. Celui que j'imagine être son dominant et assis à ses côtés et rectifie ponctuellement un port de tête, un bras. A ses pieds se trouvent deux espèces de mallettes de bricolage.

Sur la droite des hommes attendent sagement. Devant eux, tout un groupe qui a l'air de se connaitre. Enfin, sur notre gauche, en contrebas, presque sous l'escalier, un couple très bcbg. Elle est plutôt jolie et dégage quelque chose de très classe.

D'ailleurs, dans l'ensemble, la population semble plutôt cossue. On est très loin des tenues clubwear de pacotille. Je repère plusieurs personnes vêtues de Catanzaro, des grosses montres aux poignets, des escarpins charmants et de jolis bijoux.

Avec Dédé, nous commentons sans complexes tout ce que nous observons. Il prends ma main et me dit:

Viens, on va faire un tour à l'étage.


Ebay by night 3


Nous sommes dans la rue. Nous marchons et Dédé se poste devant une porte à laquelle il sonne. Moi, je fais pas gaffe, je suis en train de raconter une connerie.
Une femme nous ouvre.

Oups! On s'est trompé de porte!
Hilares, nous arrivons devant la bonne porte.

Le patron nous accueille, me regarde et me dit:

- Mais nous avons diné l'un à côté de l'autre!
- Ah, non, pas possible. Nous n'avons pas diné... (Je jette un oeil malicieux à Dédé.)
- Mais si! Le bar machin! Tout à l'heure!
- Alors, oui, en effet, nous avons du nous y croiser. Nous y avons pris un verre.
- Je le savais!

Cet homme est chaleureux et son accueil convivial. Beaucoup plus que dans mon souvenir lointain. Remarquez que la seule et unique fois que je suis venue ici, le début de soirée avait été passablement alcoolisé et mes souvenirs sont un peu confus. Je ne suis même pas certaine que c'était le même homme!

Nous nous avançons dans la minuscule entrée. C'est très confiné et sombre. A droite, l'espace (placard!) fumeur, à gauche, le vestiaire à barreaux, au milieu une grande blonde fesses nues et bas accompagnée de deux hommes postés sur les deux petits canapés.
Elle est immense mais très jolie et appétissante: hanches rondes, longues jambes, taillée serrée dans une espèce de corset.

Clin d'oeil mutuel avec Dédé.

Lorsque l'espace se dégage un peu, je peux me changer. En fait, il s'agit surtout pour moi de virer mon pantalon (oui, ben, il fait froid et j'ai la crève!) et mon pull.
Dessous, je porte un ridicule bout de tissus. Il s'agit en fait d'une robe très près du corps et très courte en voile et matière "wet look." Mes hanches sont visibles sous le voile. Ma poitrine est péniblement enfermée dans les bonnets de la robe dotés de deux lanières se croisant sur le devant. Je reste jambes nues.
J'enfile une paire d'escarpins noirs vernis aux semelles rouges contrastant fortement avec l'argent de la chaine ornant ma cheville.


Mais, je ne suis pas encore prête....

Je tends à Dédé un lourd et épais collier en cuir doté d'un anneau sur le devant.

Je suis arrivée en retard plus tôt... Je serais donc soumise ce soir.

Relevant mes cheveux au dessus de la nuque, je le laisse me passer ce collier autour du cou.
C'est la première fois que je le porte et la première fois que je porte une marque distinctive de soumission en public.
C'est un peu étrange comme sensation mais j'aime bien.

 

Ebay by night 2



Vendu!

Retrouvons-nous dans ce club parisien connu pour ses pratiques BDSM.


Nous sommes donc samedi soir. Dédé et moi n'avons pas pu nous voir depuis 15 jours.

Bien entendu, nous sommes en contact grâce à nos téléphones dont nous usons et abusons mais nous sommes en manque.

Cette semaine là, nous avons joué à nous énerver très fort par un hallucinant échange de sextos qui m'a valu toutes les peines du monde à m'endormir tellement j'étais excitée.
Le lendemain, je rencontrais le cuisiniste. Dédé avait tout suivi de la soirée et moi je finissais épuisée mais bouillonnante de désirs.

Autant dire que nous sommes au taquet!

Nous nous retrouvons dans un bar pour prendre un verre.
Évidemment, nous avons des tas de trucs à nous raconter. Alors, ça papote comme deux vieilles copines: nos enfants, nos copains, nos copines, nos anecdotes rigolotes, etc. C'est chouette.

Sauf que...

Nous avons très très envie l'un de l'autre.

Il est tôt, nous avons du temps devant nous.

Direction le premier hôtel qui passe.

Je crois que nous sommes restés habillés au moins 30 secondes.

Retrouver nos peaux, nos bouches, nos sexes. Raaaaaahhhhhhhhhhh!
Ses doigts sur moi me rendent complétement folle et j'adore l'air étonné qu'il prend en regardant sa queue quand il me dit:"Non, mais, c'est fou comme tu me fais bander dur."

Et c'est un bon résumé de l'effet que nous nous faisons.

Lui est doté d'un engin hors norme. Comme tout engin hors norme, il n'est pas toujours évident de le faire bander vraiment dur. Sauf que lorsque nous sommes ensemble, ben, aucun problème. Et c'est ça qui le laisse perplexe.
Quant à moi, ben, c'est simple, rien que l'idée de sa queue dans ma bouche mouille mon string.
C'est comme ça. Comme si nous étions connectés.

Et ce soir là, nous nous sommes drôlement connectés! 

Nous baisons sauvagement et violemment comme deux affamés. Il me fait jouir en un quart de seconde avec sa bouche puis ses doigts et enfin sa queue à grands coups de reins, sans aucune retenue.
Moi, je joue avec sa queue. J'adore ça. J'adore le prendre entre mes doigts et masser son sexe lubrifié par ma salive en laissant un doigt s'égarer dans son cul. Je sais que voir mes longs ongles rouges glisser sur sa tige peut le faire jouir très vite et que ça le rend dingue. Et comme savoir ça me rend aussi dingue ben, vous voyez quoi!

C'est giga bon aussi parce que nous savons que tout sans exclusion est possible, que nous n'avons aucune pudeur à avoir et que nos désirs mutuels s'alimentent.

Il est au bord de l'orgasme à plusieurs reprises. Il lutte mais je le tue alors que je suis à genoux au bord du lit, sa queue dans ma chatte.

Conversation post-coïtale:

- Rmmhummmmmm, hein?
- Ouais. J'ajoute miamhaaaaaa.

Effondrés dans des positions bizarres sur le lit, impossible de dire autre chose. C'est souvent comme ça après avoir baisé dans ces moments où nous n'avons pas encore retouché terre, tout étonnés du pied que nous venons de prendre. Et, ça nous fait bien marrer.

Nous reprenons notre souffle en faisant nos courses dans un programme passant à la télé:

- Elle, on la fait pas payer.
- Elle, ok, mais vite fait.
- Dis-donc, t'as vu son cul?!!
- Ahhhhhh, elle, je crois qu'on pourrait lui faire mal, nan?

Nous sommes comme deux gosses à nous bidonner de nos conneries.

Rapide douche et ravalement de façade... Nous partons.

Ebay by night



Il y a quelques temps, en toute fin de soirée, nous avons rencontré un couple très rigolo dans un club. Ce soir là, la population ne nous convenait pas: trop sages, pas bandants, à la recherche d'une femme seule, etc.
Avec Dédé, nous aimons les gens un peu tarés ayant tendance à partir en grand n'importe quoi. Nous avons du mal avec les aspects convenus et policés du monde du libertinage.

Heureusement, ce soir là, alors que je dévorais Dédé, un couple s'est joint à nous.
Ahhhhhhh! Enfin des gens qui savent ce qu'ils veulent et qui nous donnent envie de jouer avec eux. 

Elle, K, blondinette gironde et Lui, L, grand costaud bodybuildé.

Avec eux, c'est très vite parti en vrille au milieu de grands éclats de rire. Je ne sais pas ce que j'ai le plus aimé ce soir là.
Quand les couilles de Dédé étaient au dessus de mon visage pendant que je guidais sa queue dans la chatte de K en la tripotant elle? Ou bien quand K et moi avons fait jouir L. avec nos bouches, à genoux devant lui et qu'il nous en a foutu partout? Ou peut être quand je me suis retrouvée en sandwich au milieu de tout ce petit monde: Dédé dans ma chatte, la bite de L. au fond de ma gorge et K sous moi? Vraiment, je ne sais pas.

En tout cas, nous avons passé un très, très bon moment ensemble.

Après nos petits exercices de gym, nous nous sommes retrouvés au bar pour faire plus ample connaissance. Et là, pareil, bonne entente, rires à profusion et l'envie de nous revoir.

Pourquoi pas à la vente aux esclaves?